David Martin

Chef de groupe

Laura Mach

Vice-cheffe de groupe

L’année écoulée a été intense pour notre groupe, sur tous les fronts. Dans un contexte politique parfois tendu et un parlement où nous sommes minoritaires, nous avons réussi à faire avancer nos priorités avec détermination et créativité.

Parmi les succès, de nombreux textes verts ont été adoptés sur des thématiques très variées, telles que l’ouverture des espaces de récupération le dimanche, la prise en charge des mineur·e·s auteur·trice·s de violence, les impacts du nouveau collisionneur du CERN, la libération de Paul Watson, le nouvel horaire CFF et la signalétique des arrêts TPG, l’éducation aux sciences humaines, la prise en charge des migrant·e·s mineur·e·s ou encore le soutien à la presse locale.

Nous nous sommes associé·e·s à plusieurs dossiers épineux portés par Antonio : le dénouement du psychodrame déclenché par la droite avec le sauvetage d’une loi sur les rénovations énergétiques parmi les plus ambitieuses de Suisse ou encore le choix courageux de la préservation de la nature, notamment à la Versoix et à Conflan, où des arbitrages délicats doivent être faits entre biodiversité et production d’énergie.

Autre belle victoire : l’adoption d’un amendement au budget 2025 prévoyant 1 million de francs supplémentaires pour les associations actives dans la lutte contre les violences sexuelles et familiales. Une éclaircie dans le climat parfois tempétueux du Grand Conseil, où l’on assiste à la montée de discours antisociaux aux relents trumpistes.

Notre engagement pour la paix a permis l’adoption de résolutions adressées aux Chambres fédérales en allant au-delà des clivages partisans : maintien du soutien à l’UNRWA, reconnaissance d’un État palestinien, soutien aux prisonniers politiques à Bakou.

Autre grande satisfaction, la population a suivi la gauche sur plusieurs référendums lancés pour contrer les coups de canif de la majorité de droite, que ce soit sur les tarifs TPG, la formation des enseignant·e·s, ou encore le logement et l’aménagement, notamment avec les campagnes portées par les Vert·e·s , « non à un urbanisme anti-démocratique » et “non au démantèlement du PAV”.

Notre initiative piétonne a été refusée par le parlement qui lui a préféré un contreprojet alibi. Nous nous réjouissons de la défendre en votation populaire cet automne, de même que l’initiative pour les coopératives d’habitation.

Tout au long de l’année, nous avons veillé à cibler nos interventions de manière stratégique et à rester connecté·e·s aux mouvements citoyens. Notre fonctionnement interne, marqué par la solidarité, la confiance mutuelle et la stabilité, a renforcé notre capacité à porter des projets ambitieux et à défendre nos valeurs sans relâche.