Magistrat·e·s communaux·ales

Mathias Buschbeck
Conseiller administratif à VernierL’année 2024 a forcément été consacrée en grande partie à la préparation des élections communales, raison pour laquelle il en sera de même pour ce bilan qui débordera jusqu’à leur tenue en 2025.. Dans un premier temps, nous avons, dès les candidatures connues, travaillé avec les « nouvelles et les nouveaux » pour les accompagner dans cette campagne, ponctué par des moments d’échange et de convivialité.
2020 ayant été marquée par une progression, et surtout un fort renouvellement dans les exécutifs, nous avions finalement peu de nouvelles candidatures, soit essentiellement Meyrin, Chêne-Bougeries et la Ville de Genève, et avec la volonté de conquérir Bernex et Troinex. C’est ainsi qu’il a été décidé de mettre en avant nos bilans respectifs, pour démontrer de façon très concrète comment les Vert·e·s étaient porteur·reuse·s d’une amélioration de la qualité de vie.
Cela s’est décliné par la production de vidéos et de photos mettant en avant, dans chaque commune, des réalisations concrètes, diffusées sur les réseaux sociaux et nos différents supports. Nous avons complété cette communication externe par des bilans complets dans chaque commune publiés dans l’Hebdomavert.
Comme cela a été commenté, nos objectifs électoraux ont été largement atteints : tou·te·s les sortant·e·s ont été réélu·e·s, nos sièges à Meyrin et en Ville de Genève ont été conservés et Troinex est également tombé dans notre escarcelle.
Résultat : 13 élu·e·s, synonyme d’une présence verte dans presque toutes les villes du canton !
C’est ainsi que 80% de la population verra un·e Vert.e dans son Conseil administratif pour la législature à venir. Aucun autre parti n’arrive à ce niveau ! Cela mérite d’être répété.
Plusieurs enseignements peuvent être tirés de ces résultats.
Le premier, c’est que les Vert·e·s ont réussi à mettre en avant des personnalités crédibles qui ont su, soit par leur programme, soit par leur bilan, attirer à elles les suffrages au niveau municipal. Cela démontre la richesse de notre personnel politique.
Deuxièmement, on peut se réjouir du fait que, malgré, malgré les attaques systématiques dont nous faisons l’objet de la part de la droite conservatrice, nous inspirons largement confiance pour résoudre les problèmes rencontrés à l’échelon de proximité de nos institutions, bien au-delà de notre électorat. C’est notre pragmatisme qui est aujourd’hui récompensé.
Enfin, le troisième enseignement sera plutôt une réflexion. Comment traduire cette confiance que nous inspirons en suffrage pour notre parti ? En effet, il semblerait que, tout en considérant qu’il est nécessaire que les Vert·e·s soient présent·e·s dans les parlements, l’électorat ne nous voie pas assez souvent comme le premier choix lorsqu’il s’agit d’opter pour un parti. Une piste : capitaliser sur cette confiance et rassembler, rassurer, protéger et prendre soin en ces temps troublés. Défendre nos convictions en étant force de propositions, en étant orienté solutions, pour que les Vert·e·s redeviennent un choix naturel, un premier choix !