La dernière Assemblée des délégué.e.s des Vert.e.s a approuvé à l’unanimité l’extension de l’art. 261bis du Code pénal aux propos et actes bi- et homophobes, soumise au vote le 9 février 2020. Preuve que cette lutte fait partie de l’ADN des Vert.e.s.

Mais au-delà du symbole, soulignons les conséquences de l’approbation de ce texte par le peuple :

  • Des actes et propos homo et biphobes susceptibles d’être dénoncés et pénalisés ; un progrès notable !
  • L’extension à la bi- et l’homophobie du mandat de la Commission fédérale contre le racisme et du Service fédéral de lutte contre le racisme, ou la création d’entité parallèles propres (avec, à la clé, des subventions aux cantons).
  • Les mêmes effets que ceux ayant suivi l’adoption de la norme pénale antiraciste, mais appliqués à l’homo et la biphobie : l’établissement de centres d’écoute pour les victimes d’actes ou propos homo- ou biphobes, etc.
  • Une base légale permettant à la Suisse d’appuyer des projets internationaux de prévention des discriminations basées sur l’orientation sexuelle (cf. les quelque 70 pays où l’homosexualité est punie (de la peine de mort dans 7 pays…).

Assez de raisons pour UN GRAND OUI le 9 février prochain. Et n’hésitez pas à vous engager dans cette campagne (toute info sur le site internet Contre les discriminations OUI).

Prochaine étape : faire de même avec l’identité et l’expression de genre (personnes trans*).