L’essentiel en bref

  • Ecole, traitement des déchets, entretien de l’infrastructure ferroviaire, protection contre les catastrophes environnementales : autant de prestations des collectivités publiques impensables sans impôts.
  • Sous-enchère fiscale et cadeaux fiscaux aux multinationales font chuter les recettes fiscales, avec pour corollaires mesures d’économie, dont pâtissent les pauvres, les seniors et les familles.
  • Les Vert·e·s défendent une politique fiscale juste. Juste signifie p.ex. que proportionnellement les grosses fortunes paient davantage que les petits salaires.
  • Juste signifie aussi que les cantons ne se livrent pas à une course néfaste au taux d’imposition le plus bas et imposent correctement les multinationales. La Suisse ne doit plus attiser l’évasion fiscale internationale, mais contribuer à la stopper.

Découvrez ci-dessous la partie du programme des Vert·e·s genevois·e·s dédiée à la fiscalité et aux finances

METTRE EN PLACE UNE FISCALITÉ VERTE, PLUS PROGRESSIVE ET REDISTRIBUTIVE

  • Adapter la fiscalité des entreprises en fonction des nouveaux critères de l’OCDE, avec un taux nominal fixé au-dessus de 15%, mais avec des abattements possibles jusqu’à 15% en fonction des critères environnementaux et sociaux
  • Accorder des exonérations d’impôts aux entreprises qui réinvestissent leurs bénéfices plus spécifiquement dans des activités et équipements durables
  • Mettre en place un système d’imposition des plus-values en capital
  • Favoriser toute initiative pour une imposition individuelle
  • Accroître la progressivité de l’imposition sur la fortune au-dessus de trois millions de francs
  • Rétablir l’imposition des successions en ligne directe au-dessus de trois millions, tout en préservant l’outil de travail
  • Combattre l’évasion fiscale, les niches fiscales et autres possibilités d’éluder l’impôt
  • Diminuer la concurrence intercommunale via une harmonisation des centimes additionnels et une révision de la péréquation tenant compte des critères environnementaux et sociodémographiques
  • Diminuer la concurrence intercantonale via la fixation de taux d’imposition plancher et une révision de la péréquation tenant compte des critères environnementaux et sociodémographiques
  • Procéder à la réévaluation des biens immobiliers non-locatifs en préservant le principe d’équité envers l’imposition de la fortune mobilière
  • Mettre en place des instruments fiscaux permettant de compenser (financièrement ou en requalification professionnelle) les pertes d’emploi dus à la robotisation et à l’automatisation
  • Soutenir toute initiative pour la mise en place d’une taxe sur les transactions financières (taxe Tobin)

POUR UN INVESTISSEMENT PUBLIC COMPATIBLE AVEC L’OBJECTIF DE NEUTRALITÉ CARBONE ET UN LEADERSHIP DU CANTON AU NIVEAU NATIONAL ET INTERNATIONAL DANS LA FINANCE DURABLE

  • Investir dans les secteurs qui renforcent la résilience de la société, et sa transition vers une économie durable (agriculture, santé, énergie, construction, numérique, etc.)
  • Désinvestir des secteurs liés aux énergies fossiles
  • Demander la révision de l’ensemble des futurs budgets – politique publique par politique publique – avec l’objectif de neutralité carbone
  • Veiller à ce que les dépenses des institutions de droit public répondent à des critères de durabilité
  • Adapter la politique d’investissement des acteurs publics aux critères d’impact, ESG (environnement, social et gouvernance) et de désinvestissement pour contribuer à la transition écologique et sociale
  • Soutenir la formation et la recherche dans les métiers de la finance durable et favoriser les entreprises actives dans ce domaine
  • Collaborer activement avec des organismes privés, associations et agences onusiennes pour faire de Genève le lieu de dialogue international sur la finance durable.