L’essentiel en bref

  • L’égalité des droits et la non-discrimination sont inscrits dans les Constitutions fédérale et cantonale. Pourtant en Suisse et dans le canton de Genève, les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans*, intersexuées et queer doivent lutter contre les discriminations dans leur vie de tous les jours. Cela se matérialise particulièrement dans le monde du travail, les personnes trans* subissant d’importantes discriminations à l’embauche, dans le domaine médical avec un non-recours aux soins par peur de se faire mal traiter, ou encore dans le secteur social et sur le domaine public.
  • L’égalité juridique et effective des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans*, intersexuées et queer (LGBTIQ+) est une revendication clé des Vert·e·s[1], depuis leur création.
  • Les Vert·e·s militent en faveur des mêmes droits à la parentalité pour les couples de même sexe, d’une protection efficace contre les discriminations et veulent sensibiliser la population aux différents modes de vie.
  • Les Vert·e·s aspirent à une société respectant une diversité de genres basée sur l’égalité entre êtres humains et une fluidité entre les genres. Une société où le genre social et le sexe biologique ne sont plus considérés comme des marqueurs sociaux déterminants, mais qui garantit la liberté de chaque individu de s’identifier à son genre consenti.

Découvrez ci-dessous la partie du programme des Vert·e·s genevois·e·s dédiée à la thématique LGBTIQ+

FAIRE DU CANTON UN MODÈLE DANS L’INCLUSION DES PERSONNES LGBTIQ+

  • Adapter les procédures d’adoption de façon à mieux protéger les familles arc-en-ciel
  • Soutenir auprès des autorités fédérales un changement de législation afin de reconnaître automatiquement la filiation à la naissance pour les enfants né-e-s au sein d’un couple de même sexe
  • Remplacer l’allocation genevoise de maternité ou d’adoption par une allocation genevoise parentale, garantissant un congé longue durée à la naissance ou à l’adoption d’un enfant à l’un des parents lors de chaque naissance ou adoption, y compris lorsqu’il n’y a qu’un ou deux parents de genre masculin, et défendre une telle modification au niveau fédérale dans la loi sur l’assurance maternité
  • Intégrer l’identité de genre dans toutes les politiques publiques concernées par les questions LGBTIQ+
  • Assurer à tous les niveaux administratifs que les prénoms d’usage des personnes trans* soient respectés
  • Garantir la qualité de la formation à l’éducation sexuelle et s’assurer que les cours d’éducation sexuelle et affective soient égalitaires dans l’apprentissage de la variété des organes sexuels et qu’ils abordent la diversité des identités de genre et des orientations sexuelles et affectives
  • Inclure tout au long du cursus scolaire – y compris, de manière adaptée, dans les crèches – des informations sur les thématiques liées aux genres ainsi qu’aux personnes trans* et intersexuées
  • Limiter la mention du genre/sexe sur les formulaires administratifs, ou a minima autoriser la possibilité de chacun-e de ne pas le mentionner
  • Insérer dans chaque subvention ou contrat de prestations avec des clubs sportifs la garantie que les dirigeant-e-s et les encadrant-e-s soient sensibilisé-e-s aux questions LGBTIQ+ et d’égalité entre les genres
  • Favoriser la représentation et la participation des personnes et associations LGBTIQ+ dans les fondations de droit public ou toute autre entité para-étatique
  • Promouvoir des campagnes de prévention des stéréotypes, préjugés, discriminations et violences incluant l’orientation sexuelle et l’identité de genre
  • Mettre en place des programmes ciblés visant à favoriser l’emploi des personnes trans* et intersexuées
  • Promouvoir l’utilisation d’une écriture non genrée ou inclusive
  • Promouvoir l’accès à des toilettes et vestiaires non genrés
  • Soutenir la visibilité de la transidentité et de l’intersexuation, par exemple en créant un fonds de soutien à la création artistique traitant de ces thématiques

LUTTER CONTRE LES STÉRÉOTYPES ET LES VIOLENCES À L’ENCONTRE DES PERSONNES LGBTIQ+

  • Mettre en place des statistiques officielles recensant les violences et discriminations basées sur l’identité de genre et l’orientation sexuelle
  • Soutenir la réalisation d’études sur les populations trans* et non-binaires permettant la publication de statistiques sur le nombre de personnes concernées afin de pouvoir mener des politiques publiques basées sur des faits
  • Former les agent-e-s des lieux de détention à la prise en charge adéquate des personnes LGBTIQ+
  • Généraliser et/ou promouvoir des chartes de non-discrimination à destination des entreprises, de l’Etat et des communes, incluant les questions LGBTIQ+
  • Promouvoir un label antidiscriminatoire dans le monde du travail, incluant les personnes LGBTIQ+

FAVORISER LES LIEUX D’ACCUEIL ET D’HÉBERGEMENT SÛRS POUR LES PERSONNES LGBTIQ+

  • Créer des centres d’écoute pour les victimes de discriminations basées sur l’identité de genre ou l’orientation sexuelle
  • Augmenter les financements des structures d’accueil et d’écoute des personnes LGBTIQ+ en difficulté pour répondre à l’augmentation de la demande
  • Garantir une prise en charge adaptée pour les personnes LGBTIQ+ relevant de l’asile, en favorisant la création de lieux d’accueil spécifiques pour ces personnes
  • Augmenter le financement des projets visant à favoriser l’inclusion des personnes LGBTIQ+

ACCOMPAGNER DE MANIÈRE RESPECTUEUSE, INCLUSIVE ET OUVERTE LES PERSONNES LGBTIQ+

  • Introduire des formations obligatoires à la prise en charge des personnes LGBTIQ+ pour le personnel en contact avec le public, notamment dans les domaines suivants : EMS et structures pour personnes âgées ; Santé et médecine ; Planning familial ; Forces de l’ordre et pouvoir judiciaire ; Travail social ; Formation et enseignement ; Asile ; Etat civil
  • Exiger que les personnes qui prennent en charge des personnes trans* soient formées au minimum selon les standards internationaux établis par la WPATH (World Professional Association for Transgender Health)
  • Interdire au personnel soignant les opérations et traitements médicaux visant à corriger les caractéristiques sexuelles des personnes intersexuées sans leur consentement éclairé, et en particulier chez les personnes ne pouvant donner ce consentement pour des raisons d’âge ou d’incapacité de discernement.
  • Intégrer les questions LGBTIQ+ dans les contrats de prestation entre l’Etat, les communes et les prestataires

[1] Bien que favorables à une écriture inclusive comprenant la forme non genrée, nous nous conformons à la charte graphique des Vert·e·s dans le cadre de ce document