L’essentiel en bref

  • Une nature préservée permet au monde animal et végétal ainsi qu’à l’être humain d’exister.
  • La biodiversité recule de plus en plus sur Terre – et donc en Suisse également.
  • Les Vert·e·s s’investissent à tous les échelons – fédéral, cantonal et communal – en faveur de la préservation de nos ressources naturelles.
  • Nous souhaitons rendre l’agriculture durable, maîtriser la construction routière et la pollution atmosphérique et mieux protéger les espèces animales et végétales en voie de disparition.

 

Découvrez ci-dessous la partie du programme des Vert·e·s genevois·e·s dédiée à la protection de la nature

RENFORCER LA NATURE EN VILLE ET DANS LES CAMPAGNES

  • Conserver renouveler et développer le patrimoine arboré en ville et en campagne
  • Repenser drastiquement la compensation des arbres abattus en tant qu’habitat et privilégier le remplacement qualitatif et non quantitatif
  • Prélever une taxe supplémentaire en cas d’arbres abattus non compensés sur site afin d’alimenter le fonds de compensation des arbres et étendre les prestations de ce dernier à l’agroforesterie et aux haies d’essences locales
  • Renforcer et protéger les plantations de haies d’essences indigènes et d’origine locale et renforcer l’information concernant leur entretien
  • Inciter chaque commune du canton à obtenir le label Ville Verte, Bio Bourgeon et à encourager les habitant-e-s à souscrire à la Charte des jardins
  • Aménager une zone de potagers communautaires dans chaque quartier et instaurer des mesures incitatives pour l’installation de potagers urbains et de toitures végétalisées
  • Favoriser les plantations d’arbres, arbres fuitiers et arbustes indigènes en y associant, lorsque c’est possible, les acteurs privés (propriétaires ou entreprises)
  • Inciter les collectivités publiques et les privés à s’approvisionner auprès des pépinières locales
  • Renforcer le soutien (allègement fiscal ou subvention) aux entreprises de paysagistes qui s’engagent à promouvoir des aménagements extérieurs privilégiant les essences locales
  • Réintroduire au niveau cantonal des cours d’éducation canine, afin notamment d’éviter des dommages à la faune sauvage

DÉVELOPPER LES CORRIDORS BIOLOGIQUES

  • Développer les réseaux écologiques (infrastructures vertes)
  • Rendre obligatoire la prise en compte des corridors biologiques et l’infrastructure écologique dans les politiques publiques de mobilité et d’aménagement du territoire
  • Renforcer la renaturation des cours d’eau et des rives
  • Finaliser la cartographie des corridors biologiques du canton et de la zone transfrontalière
  • Etablir une politique transfrontalière forte sur la gestion des corridors biologiques en renforçant ou réactivant les contrats corridors
  • Réaliser une cartographie de l’interconnexion des milieux naturels en ville et dans l’espace rural
  • Réduire la dissémination des microplastiques (notamment dans les terrains sportifs synthétiques)
  • Renforcer la trame noire sur le canton, en réduisant ou, lorsque cela est possible, en éteignant l’éclairage public et en interdisant l’éclairage privé de certains secteurs durant la nuit
  • Réduire les obstacles à la mobilité de la faune et rendre obligatoire les passages à petite faune sous les routes

OEUVRER POUR UN BON ÉTAT ÉCOLOGIQUE DES RIVIÈRES GENEVOISES

  • Améliorer le captage des eaux usées et leur dépollution
  • Investir dans une meilleure élimination et un contrôle drastique des polluants et produits chimiques issus des médicaments
  • Rétablir une politique transfrontalière forte sur le partage, l’usage et la gestion de la ressource en eau
  • OEuvrer pour un bouclement des cycles de l’azote et du phosphore
  • Finaliser et cartographier les infrastructures écologiques du lac et des cours d’eau
  • Arrêter les éclusées sur le Rhône préjudiciables à la biodiversité aquatique qui détruisent la faune du fleuve en leur préférant une gestion au fil de l’eau
  • Améliorer la gestion biologique du Rhône et notamment réviser le système de vidange du barrage de Verbois
  • Lutter sur le plan national et cantonal contre toute privatisation de l’eau
  • Evaluer et traiter les menaces concernant les nants et rivières pour rétablir leurs fonctions écologiques
  • Garantir un débit d’étiage suffisant (restriction des pompages, création de zones marécageuses et tampons)
  • Rendre obligatoire la mise en place de toilettes sèches sur les chantiers ainsi que lors des manifestations et créer des mesures incitatives dans les logements privés et les entreprises (récupération des eaux de pluie, séparation et traitement à la parcelle des eaux usées)

RÉDUIRE LES DÉCHETS

  • Promouvoir et encourager l’économie circulaire sous toutes ses formes
  • Mettre en en place, lors des évènements des collectivités publiques, un système de consigne obligatoire pour les couverts/vaisselle, les emballages en verre ainsi que les autres emballages tels que les canettes et bouteilles à usage unique
  • Organiser une meilleure élimination des déchets verts pollués à travers des filières séparées
  • Diminuer drastiquement les emballages et développer la vente en vrac
  • Instaurer le droit à la réparation pour lutter contre l’obsolescence programmée
  • Poursuivre l’amélioration du traitement des mâchefers pour en diminuer drastiquement les quantités (p. ex. par l’interdiction des litières minérales à chats, la récupération des sables propres pour la construction)

FAVORISER UN DROIT DE L’ENVIRONNEMENT

  • Réformer le système judiciaire pour l’adapter aux spécificités environnementales
  • Instaurer une amnistie générale pour les personnes activistes du climat et de l’environnement
  • Intégrer le principe de non-régression du droit de l’environnement dans la législation (principe selon lequel la protection de l’environnement ne peut faire l’objet que d’une amélioration constante)
  • Intégrer la réparation du préjudice écologique dans le code civil, en veillant à une réparation en nature
  • Renforcer la capacité de la Cour des comptes à faire des audits des politiques publiques environnementales