Écologie et développement : ça marche !
Par Maryam Yunus Ebener, présidente des Vert-e-s genevois-es. Ce texte est paru dans le journal GHI le 18 décembre 2024
Grâce au CEVA, le nombre quotidien de voitures transitant par la douane de Thônex-Vallard a baissé de 36% aux heures de pointe par rapport à 2019. Les progrès techniques en matière d’énergies renouvelables ont permis d’économiser, de manière indolore, l’équivalant de la consommation de 90’000 ménages. La renaturation des cours d’eau a non seulement amélioré leur réservoir de biodiversité, mais en leur offrant de l’espace, et en élargissant les rives, elle a évité des inondations lors des pluies torrentielles qui se sont abattues ces dernières années. Malgré son territoire exigu et l’augmentation de sa population, de nombreuses espèces animales typique des paysages agricoles ont vues leurs effectifs augmenter à Genève, alors qu’elles sont sur le déclin partout ailleurs en Suisse.
L’avenir offre également de bonnes perspectives : Ces 15 prochaines années, 150 000 arbres vont être plantés en milieu urbain. Au PAV, Genève construit la ville de demain : emplois, commerces et logements s’établiront le long d’une rivière qui sortira de terre.
Partout où ils sont élus, Les Verts, loin de renoncer à l’idée de développement, réalisent des projets qui valorisent la cohésion sociale, la proximité et l’accès à la nature pour la population, en prenant en compte la réalité de notre territoire genevois, en limitant les impacts négatifs et en réduisant l’empreinte écologique de notre Canton.
A Genève comme partout en Europe, les quartiers situés dans les villes historiques sont des lieux particulièrement denses, et pourtant ils sont recherchés et particulièrement fréquentés. De nombreuses recherches attestent que l’harmonie que dégage un lieu, et son attrait pour les humains, n’est en réalité pas liée au nombre d’habitants par kilomètre carré. A nous donc d’être aussi bon que ceux qui ont conçu ces centres historiques remarquables en aménageant l’intérieur de nos zones urbaines, plutôt que de bétonner la campagne avoisinante.
Bien sûr, il reste du pain sur la planche, et le développement futur du canton ne pourra pas se concevoir positivement sans une relance forte de la coopération franco-valdo-genevoise en la matière.
Les réalisations essentielles des magistrats verts montrent cependant que ce parti a été capable de répondre aux besoins de la société genevoise et de mener des projets structurants en trouvant des majorités politiques pour les financer et les réaliser.
Avant les prochaines élections communales, il m’est agréable de le rappeler.