Découvrez ci-dessous la partie du programme des Vert·e·s genevois·e·s dédiée à la sécurité publique

TENIR COMPTE DE LA SÉCURITÉ HUMAINE ET DES NOUVEAUX RISQUES

  • Renforcer et améliorer la prise en charge des victimes de violences conjugales
  • Renforcer les moyens de la juridiction pénale des mineurs (meilleur suivi au niveau des juges)
  • Commander une étude sur les nouvelles formes de criminalité (p.ex. cyber délinquance) et sur les vulnérabilités dans la population afin d’en définir une stratégie
  • Faire de la justice climatique un élément clé des politiques concernant la sécurité humaine

AMÉLIORER LA COOPÉRATION ET CLARIFIER LES MISSIONS ENTRE LES DIFFÉRENTS CORPS DE POLICE

  • Renforcer les liens entre défense des principes démocratiques et droits humains
  • Privilégier une politique de la sécurité non-violente axée sur la prévention et l’accompagnement
  • Réviser et clarifier les missions des différents corps de police, au niveau cantonal et municipal, en révisant en profondeur la LPol, selon une logique des besoins et non arithmétique (financière)
  • Améliorer la complémentarité et les synergies entre la police cantonale et les polices municipales, à travers une révision des contrats locaux de sécurité
  • Renforcer la coopération entre les acteurs de terrain (associations, TSHM, etc.), les différents départements de l’Etat et les corps de police, en fonction des thématiques
  • Interdire le recours à la violence par la police lors de surveillance de manifestations pacifiques
  • Appliquer la tolérance zéro face aux violences policières

ASSURER UNE MEILLEURE GOUVERNANCE INTERNE ET FORMATION DES CORPS DE POLICE

  • Eviter les doublons en revenant à un système de formation des policiers-ères axé sur les besoins et spécificités du terrain
  • Inclure des modules de formation sur le respect des droits humains, de la diversité et des minorités
  • Revoir les critères de recrutement dans les polices cantonale et communale en encourageant des processus de recrutement inclusif qui tiennent compte de la diversité de la population genevoise et des différentes langues parlées
  • Mettre en place un système de plan de carrière pour les nouvelles recrues, améliorer la transversalité pour les personnes engagé-e-s et favoriser la mobilité interne en créant des passerelles entre les différents corps de police
  • Créer un poste de spécialiste multiculturalité, sur le modèle créé par la ville de Lausanne (fonction transversale et de cadre de la police)
  • Améliorer les représentations des employé-e-s dans les décisions administratives les concernant pour toutes nouvelles réformes des conditions-cadre

DÉVELOPPER UNE POLITIQUE CARCÉRALE « HUMAINE » ET RENFORCER DES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT

  • Reconfigurer la gestion genevoise des centres de détention et définir une véritable politique carcérale
  • Redimensionner les infrastructures de détention pour les rendre à taille humaine (privilégier plusieurs petites structures)
  • Construire un centre autonome de détention pour les femmes
  • Améliorer les conditions de travail du personnel et résorber le sous-effectif chronique qui ne leur permet pas de traiter les détenus correctement
  • Privilégier les peines de substitution
  • Restreindre la détention avant jugement aux situations où c’est nécessaire et en diminuer la durée jusqu’au jugement
  • Faire de l’incarcération l’«ultima ratio» dans l’application des peines prononcées et renforcer l’objectif final de réinsertion des personnes détenues
  • Renforcer le respect des personnes incriminées dans les structures carcérales, notamment en ce qui concerne les femmes, les personnes LGBTIQ+, les diversités religieuses et culturelles
  • Définir une vraie politique de réinsertion des détenu-e-s, afin d’éviter au maximum les récidives
  • Accroître les budgets, renforcer les mesures d’accompagnement (logement, équipe de suivi psychosocial, santé, etc.) et améliorer la coordination entre les acteurs-rices, notamment associatif-ive-s, chargé-e-s du suivi des mesures de réinsertion
  • Mettre en place des formations, au niveau de l’accompagnement social, qui permettent de mieux travailler sur les aspects de réinsertion
  • Travailler sur l’employabilité des personnes sortant de peine carcérale, en lien avec les associations professionnelles (formation certifiante, pendant la peine privative)
  • Mener une réflexion sur le financement de la politique carcérale et sur l’allocation des fonds dans le système d’application des peines (afin d’éviter les récidives)