Communiqué des jeunes Vert-e-s
 
Emblème phare de notre société de consommation à outrance, la publicité fait désormais partie de
notre quotidien. Il n’en reste pas moins que l’affiche publicitaire est une pollution visuelle. Elle
s’impose à notre regard, modifie l’allure de certains lieux et peut parfois véhiculer des stéréotypes
qu’il nous faudrait (enfin!) dépasser en 2017.
Depuis le 1er janvier, les espaces d’affichage de la ville de Genève ont changé d’exploitant. Cette
transition a permis de voir fleurir des affiches blanches dans l’ensemble des quartiers genevois.
Après la période des fêtes de fin d’année et avant le début des soldes, cette trêve dans l’incitation
à la surconsommation est plus que bienvenue.
Ces pages blanches ne sont pas uniquement des vides publicitaires à saluer. Il s’agit également
d’espaces sur lesquels la population a l’opportunité de délivrer une parole citoyenne. Messages de
bonne année, sensibilisation à des problématiques actuelles ou dessins anodins, chacune et
chacun a l’opportunité de s’approprier l’espace public.
C’est dans cette optique que les Jeunes Vert-e-s Genève demandent à M. Pagani, conseiller
administratif en charge de l’aménagement, de réfléchir à la création d’une trêve publicitaire une
fois par an. L’affichage publicitaire est une pollution visuelle néfaste mais dont il est possible de
réduire l’impact. Pouvoir s’en détacher une fois par année permettrait alors de se questionner sur
la place de la consommation à outrance dans nos sociétés. Plus encore, cela donnerait
l’opportunité à chacune et chacun de s’exprimer tout en modifiant momentanément l’apparence de
son quartier.
 
Pour plus d’informations:
Ivan Ardizzone, co-président des JVGe, 076 376 55 01
Valentin Dujoux, co-président des JVGe, 079 338 49 35
jeunesverts