Par Anne Chaudieu, candidate au Grand Conseil en 2018 et habitante de Versoix

Le plan PSIA (Plan Sectoriel des Infrastructures Aéronautiques) dédié à l’Aéroport de Genève a été rendu public. Ce plan valide et accompagne les prévisions de croissance de l’aéroport à l’horizon 2030. Les citoyen-ne-s sont invité-e-s à faire part de leurs remarques sur ce document d’ici au lundi 8 janvier 2018 en écrivant à l’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC – Consultation PSIA – CP 3003 Berne).

La critique principale qui peut être adressée au plan PSIA est celle de l’opacité des critères d’évaluation liés à la pollution émise par l’Aéroport. Concernant le bruit, celui-ci est calculé et non mesuré. Quant à la protection de l’air, de l’eau et des sols, elle est tout simplement absente du plan.

Au lieu de cela, ce plan propose uniquement des mesures présentées comme compensatoires mais qui ne sont que des leurres. Le mandat de certain-ne-s élu-e-s ? Il se réduit à satisfaire l’économie et une prétendue demande ; refrain sacrosaint chanté à tue-tête et à l’unisson.

Pas de débat contradictoire, on veut nous imposer des objectifs inacceptables au détriment de toute précaution et respect de notre environnement ainsi que de notre santé. Alors que le droit à un environnement sain est inscrit dans la constitution genevoise, cet article est « oublié » quand il s’agit du développement de l’aéroport, au détriment de la qualité de vie des riverain-ne-s. Pour quelle raison ? La croissance de l’aéroport est supposée être bénéfique à l’économie genevoise. Mais jusqu’à quand et surtout, à quel prix pour les habitant-e-s ?

Si vous êtes également scandalisé-e par ce plan, n’hésitez pas à écrire à l’OFAC. Votre contribution est nécessaire ! Pour toute information sur la fiche PSIA, vous pouvez consulter les documents en cliquant ICI.