Appel de Magistrat·es communaux socialistes et vert·es pour les élections au Conseil d’Etat
Les 23 Magistrat·es élu·es socialistes et vert·es dans les communes de Bernex, Carouge, Chêne-Bourg, Collex-Bossy, Confignon, Genève, Grand-Saconnex, Lancy, Meyrin, Onex, Plan-les-Ouates, Vernier et Versoix lancent un appel à voter compact pour les 4 candidat·es de la gauche au Conseil d’Etat le 30 avril 2023. Cette majorité au gouvernement est indispensable pour garantir le maintien des prestations publiques et du partenariat social, ainsi que l’accélération de la mise en œuvre du plan climat cantonal de manière participative. Le besoin de pouvoir disposer d’un partenaire prévisible et de confiance est essentiel pour maintenir la vision patiemment élaborée entre les communes et le Canton sur son futur développement.
Défendre les valeurs démocratiques
Particulièrement préoccupé·es par le résultat des urnes du dimanche 2 avril, du fait de la sous-représentation d’élu·es de gauche et écologistes qui défendent les classes précaires et populaires et de la surreprésentation des populismes au sein du parlement, les sous-signée·es, membres d’exécutif des communes et villes genevoises lancent un appel à voter compact pour maintenir une majorité de gauche au Conseil d’Etat le 30 avril prochain.
Profondément choqué·es par le franchissement par la droite classique de la ligne rouge qui la séparait des forces réactionnaires, populistes et xénophobes, elles et ils s’inscrivent ainsi en opposition à cette inquiétante coalition purement opportuniste et appellent la population genevoise à un sursaut démocratique afin de rétablir un équilibre des forces politiques de notre canton, dans la tradition suisse de la concordance.
De plus, nous préférons une majorité de conviction plutôt qu’une majorité de circonstance. L’alliance discutée et consolidée entre les forces de gauche élues au parlement est fondée sur des valeurs démocratiques et des engagements concrets communs pour la défense de l’environnement, du pouvoir d’achat, d’une société protégée par un Etat fort, réactif et efficace. Ainsi, une majorité au Conseil d’État est indispensable pour empêcher l’augmentation des inégalités sociales, favoriser la transition écologique et défendre les services publics.
Garantir une stabilité gouvernementale
La droite majoritaire au Conseil d’Etat au début de la précédente législature a démontré son incapacité à avancer et à faire aboutir des compromis. C’est bien la majorité de gauche qui a permis de retrouver un peu de sérénité et de stabilité. Celle-ci est possible grâce à des partenaires fiables, sérieux et qui s’engagent sur le long terme avec un objectif de construire ensemble plutôt que de cliver la population ou diminuer les prestations publiques.
L’équipe des 4 candidat·es présente un bilan solide dans leurs parcours professionnel et politique qui leur permet de comprendre et écouter les besoins des communes genevoises et travailler en concertation pour relever les défis qui nous attendent en répondant aux urgences climatique et sociale et faire de Genève une société durable et solidaire.
Un enjeu essentiel pour les communes
Ce dialogue devra prévaloir afin de tenir compte des conséquences des décisions cantonales dans les communes. Une double majorité de la droite au parlement et au gouvernement mettrait en péril le dialogue avec les communes, comme l’atteste, dans une pure vision jacobine, les dernières décisions prises par la droite du Grand Conseil sur l’autonomie financière des communes. De plus, la volonté annoncée de l’union de droite de baisser les rentrées fiscales, et par conséquent de baisser les prestations publiques du Canton, fait craindre un énorme report de charges sur les communes sans aucune contre-partie.
Or, presque 80% de la population réside dans les 13 communes dont sont issu·es les sous-signé·es qui ont la responsabilité, notamment, d’enjeux d’aménagements, construction de logements, emplois, chômage et aide sociale, mobilité, petite enfance et éducation, offre culturelle et sportive et, in fine, développement du Canton. Elles regroupent la majorité des emplois, mais aussi la majorité des personnes les plus précarisées. La coordination qui a prévalu avec le Conseil d’Etat ces deux dernières années doit être maintenue afin de pouvoir y répondre.
Les Magistrat·es de gauche savent qu’ils peuvent compter sur Thierry Apothéloz, Fabienne Fischer, Antonio Hodgers et Carole-Anne Kast comme partenaires de leurs politiques pour la prochaine législature. Elles et ils appellent à voter pour ces 4 noms, compact, ni plus ni moins.
Plus d’informations :
- Salima Moyard, Conseillère administrative en Ville de Lancy
- Maryam Yunus Ebener, Conseillère administrative en Ville d’Onex
- Sami Kanaan, Conseiller administratif en Ville de Genève
- Mathias Buschbeck, Conseiller administratif en Ville de Vernier
Signataires de l’appel :
Bernex : Guylaine Antille (PS)
Carouge : Sonja Molinari (V), Stéphanie Lammar (PS)
Chêne-Bourg : Philippe Moser (V), Jean-Luc Boesiger (PS)
Collex-Bossy : Skander Chahlaoui (PS)
Confignon : Elisabeth Gabus-Thorens (PS)
Genève : Alfonso Gomez (V), Frédérique Perler (V), Sami Kanaan (PS), Christina Kitsos (PS)
Grand-Saconnex : Laurent Jimaja (V), Michel Pomatto (PS)
Lancy : Damien Bonfanti (V), Salima Moyard (PS)
Meyrin : Eric Cornuz (V), Nathalie Leuenberger (PS)
Onex : Maryam Yunus Ebener (V)
Plan-les-Ouates : Mario Rodriguez (V)
Vernier : Mathias Buschbeck (V), Martin Staub (PS)
Versoix : Jolanka Tchamkerten (V), Ornella Enhas (PS)