Après « Demain », « Animal », le nouveau film de Cyril Dion le 21 octobre au Scala
En bref
CinéVert le 21 octobre à 19h15 au Cinéma les Scala – Avant-première du film Animal, en présence du réalisateur Cyril Dion.
En collaboration avec l’association Carte blanche pour le climat et le cinéma les Scala, Les Vert-e-s offrent 80 places à cette avant-première. Réservation par email à info@verts-ge.ch. Certificat sanitaire obligatoire. Le film Animal sortira en salle le 1er décembre.
Plus d’information
Par Leo Kaneman, carte blanche pour le climat et membre des Vert-e-s genevois-es
Après le triomphe de son film Demain qui a fait prendre conscience sur le climat à des multitudes de personnes, le nouveau film de Cyril Dion ANIMAL alerte sur la dégradation de la biodiversité. « On est dans une société qui a créé une rupture entre les humains et le reste du monde vivant ». Comment renouer avec la nature? Avec Animal, en plus des luttes politiques et citoyennes, le cinéma peut jouer un rôle crucial. « Les artistes sont les plus à même de nous émouvoir et ce qui nous émeut nous met en mouvement.. »
Le dernier rapport du GIEC est très alarmant. La biodiversité s’effondre à l’échelle mondiale et le phénomène s’accélère affecté entre-autres par le dérèglement climatique et la surexploitation toxique de « la nature » et ses conséquences. Un million d’espèces sont en danger d’extinction sur la planète; exemple, la population d’animaux sauvages aurait connu un déclin de 68 %. Concrètement, si les forêts brulent ou sont décimées, le climat en est déséquilibré. L’agriculture a besoin des insectes, de pollinisateurs, leur disparition est très préjudiciable. Les coraux dans les océans sont en voie de disparition; conséquences: les océans ne pourront plus capter le carbone. « Nous sommes la nature! pas séparés d’elle ! »
Le combat prioritaire des écologistes pour préserver la biodiversité, c’est la mobilisation pour l’intérêt général afin de contrer les intérêts particuliers défendus par le monde de la finance avec la complicité de certains gouvernant-e-s. Les multinationales doivent cesser de subventionner les activités nuisant à la biodiversité et réorienter les investissements sur les énergies renouvelables. Les zones protégées le sont de moins en moins et activent le déclin de la biodiversité. La pression doit se radicaliser sur nos gouvernant-e-s, les signataires de la « COP 25 », qui annoncent que « le temps est à l’action», mais ne passent pas aux actes.
Les moyens de lutte sont nombreux : le vote, les grandes mobilisations, la désobéissance civile, la création d’alternatives transitionnels, le combat contre les inégalités en réduisant le pouvoir d’achat des plus riches. La bascule interviendra lorsqu’une majorité de personnes cessera d’alimenter le modèle actuel en refusant de voter pour ses représentant-e-s et d’acheter les produits venant d’entreprises qui détruisent la biosphère ou exploitent les humains. « Soyons des millions à défendre le climat et la bio-diversité ».