L’Amazonie brûle et le Conseil fédéral nous concocte un traité de libre-échange qui ne fera qu’encourager la déforestation. Les Verts genevois, suivis de la majorité du Grand Conseil, corrigent le tir, en envoyant une résolution pour permettre à la population de voter.

Alors que l’Amazonie, poumon d’oxygène et de biodiversité de notre planète, est en flamme, le Conseil fédéral présente le traité de libre-échange avec le Mercosur et encourage ainsi les importations de viande et de soja qui détruisent la forêt. Ce traité ne contient que de très faibles mécanismes de contrôle et de sanctions en cas de violations des engagements pris par les Etats concernés en matière sociale et environnementale. Il est pourtant crucial de faire en sorte que les garanties minimales de protection de l’agriculture locale et de lutte contre la déforestation, notamment, soient assurées.

Les Vert.e.s sont donc intervenu.e.s fin août de manière coordonnée dans plusieurs parlements. Elles et ils ont demandé que leurs cantons respectifs s’engagent auprès des autorités fédérales pour que le traité de libre-échange avec le Mercosur soit soumis à un référendum facultatif. Aujourd’hui, la majorité du Grand Conseil partage l’inquiétude des Vert.e.s et a soutenu la résolution déposée par Delphine Klopfenstein.