Aujourd’hui, la police a mené une nouvelle opération de ‘sensibilisation’ à l’encontre des cyclistes. Alors que dans le canton de Vaud, cette sensibilisation passe par un clip (lien ici), à Genève, la police sanctionne l’ensemble des infractions constatées.

Sensibiliser est important, notamment avec l’arrivée des beaux jours. Mais les JVGe regrettent que cette manière de faire genevoise ne se résume qu’à une opération coup-de-poing répétée uniquement deux fois dans l’année. Il est désormais temps d’accompagner cette répression absurde par des mesures concrètes en faveur d’aménagements cyclables pertinents. D’autant plus que ces infractions mettent avant tout en lumière un réseau cyclable globalement discontinu, particulièrement confus, potentiellement dangereux et malheureusement, mortel sur certains axes.

Alors que les médias se font les échos de manière récurrente de l’état incohérent et accidentogene du réseau cyclable, encore trop peu de mesures sont prises.

Dès lors, les JVGe demandent aux autorités politiques qu’une véritable politique d’aménagements cyclables soit mise en place sur l’ensemble du canton, avec des sites propres et réservés. Et ce, comme demandé et accepté par le peuple à travers l’initiative 144. Les JVGe souhaitent également savoir si ces amendes ‘coups-de-poing’ servent, au moins de manière symbolique, au développement, à l’entretien et à la sécurisation du réseau cyclable genevois.

La route est un espace partagé où chaque acteur doit prendre ses responsabilités. Un cycliste est un usager de la route. Certes. Mais c’est un usager vulnérable et ce, davantage lorsqu’il doit s’aventurer dans la jungle de la ville où les aménagements réalisés ne suivent aucun bon sens.

Pour plus d’informations:
Valentin Dujoux, co-président des JVGe
Ivan Ardizzone, co-président des JVGe