Par Antonio Hodgers, président du Conseil d’Etat

Lors qu’un journaliste demande à Greta Thunberg ce qu’il faut concrètement faire pour limiter le réchauffement climatique, lucide, elle répond toujours que c’est au politique de le dire. Elle a parfaitement raison : ce n’est pas à une enfant de 16 ans d’assumer la responsabilité des politiques concrètes à mettre en œuvre pour réduire fortement les émissions de CO2. C’est à nous, adultes actifs dans un parti politique qui se présente aux élections, de le faire.

Le 20 octobre, nous allons gagner aux élections fédérales. Seule l’ampleur de la victoire reste ouverte. Cette victoire sera un des effets dûs aux mobilisations sans précédent de la jeunesse un peu partout dans le monde sur la question du climat. Ce succès nous obligera davantage auprès d’elle. Dans un parlement, on ne peut pas se contenter de répéter les slogans des manifestations. En tant qu’élu.e, nous devons mettre en œuvre de manière législative, économique, budgétaire et administrative les changements nécessaires à rendre notre société sobre en carbone, tout en renforçant les solidarités et en préservant les libertés. La posture ne suffit plus. « We need change, not hope », résume une jeune manifestante du climat à New York.

Si les grandes lignes de la réduction de carbone sont claires et connues (territoire, mobilités, consommation, alimentation), leur mise en œuvre concrète en mesures se heurte inévitablement à la résistance aux changements, aux manques de moyens et à la défense de prés carrés. C’est le rôle des Verts d’offrir une vision cohérente, long-termiste et non démagogique du chemin à suivre. Ne décevons pas les générations futures.

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25 novembre – 20h – un r de famille (info ICI
soirée « Écologie et Territoire. Échanges avec Antonio Hodgers »