Par Yvan Rochat, Maire de Vernier et candidat au Conseil d’Etat

La législature qui se termine l’a démontré, la population genevoise subit toujours plus de pollution et de nuisance sans que cela n’émeuve ni la droite du Grand Conseil arc-boutée sur son productivisme, ni le Conseiller d’Etat en charge du DETA, Luc Barthassat, égaré dans les détails.

Face à ce fiasco, nous avons réagi en lançant notre initiative « De l’air, moins de bruit » et en adoptant un ambitieux volet environnemental dans le cadre de notre programme pour la législature 2018-2023.

La campagne électorale qui s’annonce doit nous permettre non seulement de maintenir au cœur des débats les questions environnementales mais également de modifier les rapports de force en faveur d’actions concrètes s’attaquant aux pollutions qui empoisonnent la qualité de vie des genevoises et des genevois.

En renforçant notre présence au Grand Conseil et au Conseil d’Etat nous permettrons la mise en œuvre d’actions concrètes s’attaquant aux causes réelles de la dégradation de notre environnement. Cela passera par une politique de mobilité ayant pour objectif le transfert vers les modes de transports les plus doux et les moins polluants, par un plan climat comportant des mesures réellement contraignantes et par un travail sur les grandes infrastructures (autoroutes, rails, aéroport) pour que celle-ci soient exemplaires dans la réduction des nuisances notamment celles liées au bruit.

Il n’y a aucun doute là-dessus, Genève ne peut plus se permettre de perdre une nouvelle législature et continuer de voir son cadre de vie se dégrader, c’est à nous, les Verts, de nous mobiliser et de faire en sorte que les années 2018-2023 soient celles de notre reconquête pour un environnement sain.