Les conséquences de l’épidémie de Coronavirus sur notre quotidien sont nombreuses, notamment au niveau du travail. Beaucoup de Genevois.e.s se sont retrouvé.e.s du jour au lendemain contraint.e.s de travailler à distance. Devenu incontournable par la force des choses, le recours au télétravail peut et doit s’inscrire dans la durée. C’est ce que défend Pierre Eckert, député Vert, dans un projet de loi et une motion déposés au Grand Conseil (en annexe).

Le projet de loi vise à modifier la loi relative au personnel de l’administration cantonale du pouvoir judiciaire et des établissements publics médicaux (LPAC) en vue de proposer systématiquement la pratique régulière du télétravail pour les postes qui le permettent. La motion qui complète le projet de loi cible le secteur privé. Le Conseil d’Etat est notamment invité à réaliser une campagne d’information à l’attention des employeur.euse.s et de mettre en place des mécanismes incitatifs afin de convaincre les entreprises à renforcer leurs pratiques de télétravail. Pour empêcher l’éventuelle dégradation des conditions de travail (passage vers une rémunération sur mandat plutôt que mensuelle, appels et communications hors des heures de bureau, etc.), la motion demande également la mise à disposition d’un modèle de convention posant le cadre d’un travail à distance, ainsi qu’une sensibilisation accrue quant aux devoirs de l’employeur.euse.

Les transports représentent 40% des émissions de CO2 de la Suisse et sont donc en bonne partie responsables du réchauffement climatique. Le groupe des Vert.e.s compte donc sur le télétravail pour réduire les besoins en mobilité et ainsi contribuer à la lutte contre les changements climatiques. La valorisation du télétravail fait partie intégrante du plan d’action de sortie de crise de la Covid-19 élaboré par les Vert.e.s genevois.e.s et répond aux objectifs fixés dans le rapport sur la mise en œuvre du plan climat cantonal, réalisé par l’ONG Noé21 sur mandat des Vert.e.s genevois.e.s.

La baisse de trafic motorisé amènera non seulement à une meilleure qualité de l’air et à une baisse du bruit, mais également à la réduction des accidents de la route. Les avantages du télétravail pour les entreprises sont aussi clairs : augmentation de la motivation des employé.e.s et économies liées à la réduction de l’espace de bureaux nécessaire. Enfin, selon des sondages réalisés à la fin du printemps, le télétravail est majoritairement apprécié des travailleurs.euses, permettant souvent une meilleure conciliation entre vie privée et professionnelle. En somme, tous les indicateurs sont au vert pour une facilitation du recours au télétravail, il est grand temps d’aller de l’avant !

M_Faire_la_promotion_du_teletravail_aupres_du_secteur_prive PL_Pour_renforcer_le_teletravail_dans_le_secteur_public_a_Geneve