BERN, Dezember 2016 – Robert Cramer, Standerat GP GE. Photo by Béatrice Devènes

Par Robert Cramer, ancien président du Conseil d’Etat

Les coups de théâtre du mauvais feuilleton qu’est devenue la politique genevoise se succèdent devant le reste du pays, indigné, goguenard ou compatissant, selon les humeurs. Dorénavant les candidat.es de la droite sont connu.es : la candidate surprise Delphine Bachman, Pierre Maudet crédité d’un résultat inattendu au premier tour et Yves Nydegger qui n’aurait jamais voulu être le candidat qui divise la droite et qui donc a décidé de se présenter. Ces candidat.es ont tous un point commun, ce sont des politicien.nes professionnel.les ou semi-professionnel.les. C’est exactement ce dont le Conseil d’État n’a pas besoin par les temps qui courent, on a vu où l’a mené le jeune prodige de la politique suisse. Fabienne Fischer pour sa part n’est pas experte en coups tordus et j’espère qu’elle ne le deviendra jamais. Elle représente les compétences et les attentes de la société civile. Cheffe d’entreprise et engagée auprès de la présidence de l’hospice général elle est confrontée sur le terrain à la crise provoquée par le Covid. Militante de longue date et active dans les milieux associatifs, elle saura donner les indispensables réponses qui réconcilient le monde d’après et l’urgence climatique. Ne nous y trompons pas, la division de la droite ne suffira pas à assurer l’élection de Fabienne le 28 mars. Face à la démagogie, il est important que chacune et chacun mène une campagne active. Notre collectivité a vraiment besoin d’un nouveau souffle au Conseil d’État.