Faire de la lutte contre les violences sexuelles une priorité politique
Les mesures de lutte contre les violences sexuelles devraient donc s’inscrire dans un programme de santé publique et devenir une priorité politique. Le Conseil d’Etat ne doit plus se défausser en chargeant le Bureau de promotion de l’égalité et de prévention des violences de porter ce combat avec un budget dérisoire. Les répercussions des violences sexuelles pèsent lourdement sur notre système de santé, sur la justice pénale, sur nos services sociaux, et de fait sur tout le système économique (leur impact se chiffre en milliards) – sans parler de l’immense souffrance générée. À ce problème systémique, une réponse systémique doit être apportée.
Qu’attendons-nous ?
Par Laura Mach et Elodie Müller, responsables du groupe de travail Institutions et Droits politiques des Vert-e-s genevois-es
Par cet édito, nous aimerions vous informer de la venue toute prochaine d’un nouveau GT ad hoc sur la thématique des violences sexuelles et vous invitons à y participer en nous envoyant un mail à l’adresse ci-dessus. Fortes d’une fructueuses collaboration dans l’animation du GT institutions et droits politiques, nous redoublons d’énergie pour mener ce second GT afin de porter cette thématique emblématique des rapports de force qui régissent notre société. Le GT travaillera en collaboration étroite avec les autres GT concernés (égalité, juridique, santé….) au fil des explorations nécessaires.
Par la création de ce nouveau GT entièrement dédié aux violences sexuelles, nous aimerions souligner l’importance de ce thème dans le programme de notre parti, afin qu’il puisse être porté en tant que tel. Déjà en 2002, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a identifié les violences sexuelles comme un problème mondial de santé publique. Alors que la réponse pénale a été fortement mise en avant ces dernières années, les recommandations de l’OMS suivent maintenant une approche plus globale, impliquant fortement les politiques publiques.
Les mesures de lutte contre les violences sexuelles devraient donc s’inscrire dans un programme de santé publique et devenir une priorité politique. Le Conseil d’Etat ne doit plus se défausser en chargeant le Bureau de promotion de l’égalité et de prévention des violences de porter ce combat avec un budget dérisoire. Les répercussions des violences sexuelles pèsent lourdement sur notre système de santé, sur la justice pénale, sur nos services sociaux, et de fait sur tout le système économique (leur impact se chiffre en milliards) – sans parler de l’immense souffrance générée. À ce problème systémique, une réponse systémique doit être apportée.
Qu’attendons-nous ?
Un nouveau GT ad hoc sur les violences sexuelles se réunira le samedi 5 novembre entre 10h30 et 12h30 au secrétariat des Vert-e-s. Plus d’infos suivront.