Par Valentin Dujoux et Pierre Eckert, membre du bureau des Vert-e-s genevois-es

En novembre 2016, la population genevoise a accepté l’ouverture des magasins trois dimanches par année, en contrepartie de la mise en place d’une convention collective de travail (CCT). Aujourd’hui, une loi proposée par le Conseil d’Etat dans son ancienne composition et votée par la droite et le MCG, se propose de pérenniser l’ouverture de trois dimanches par année (en complément du 31 décembre) sans CCT et même d’ajouter une heure d’ouverture en fin de journée le samedi.

Alors qu’une reprise de l’activité économique se dessine, le « monde d’après » ne peut pas se résumer à une folie consumériste qui met à mal les droits des travailleuses et des travailleurs, les ressources de notre planète et la survie des petits commerces.

Cette loi ne représente ni une avancée sociale, ni une adaptation à l’évolution des habitudes de consommation. Pire, les nouvelles mesures augmenteront les difficultés pour le commerce local, dégraderont les conditions de travail et de vie, particulièrement pour les femmes qui sont majoritaires dans les emplois de la vente. Il est d’ailleurs parfaitement illusoire de penser qu’en étendant les horaires d’ouverture, il sera possible de concurrencer les magasins de France voisine et le commerce en ligne.

Pour l’ensemble de ces raisons, les Vert-e-s se sont fermement opposé-e-s à cette loi au Grand Conseil et font partie du comité référendaire contre la loi sur les heures d’ouverture des magasins (LHOM).  Vous avez dernièrement reçu une feuille de référendum à votre domicile, pensez à le signer, à mobiliser également vos proches et à le retourner au plus tard pour le 10 juin prochain. Le temps presse !

Lien vers la feuille de signature