
Interview de Camille Chappuis – nouvelle assistante parlementaire

Les Vert-e-s genevois-e-s ont le plaisir d’accueillir Camille Chappuis, nouvelle assistante parlementaire du groupe des Vert-e-s au Grand Conseil.
Née à Genève, Camille a étudié les lettres et l’ethnologie entre Genève et Neuchâtel (bachelor), puis a obtenu un master en études du développement, à l’IHEID. Pour son mémoire, elle s’est penchée sur l’impact des politiques agricoles sur le quotidien des paysan-ne-s genevois-e-s. Cet intérêt pour les questions liées à l’agriculture et à l’alimentation l’a menée à travailler comme aide agricole bénévole une fois par semaine dans une ferme bio genevoise, engagement qu’elle poursuit depuis huit ans.
Elle a passé plusieurs années au secrétariat général du Grand Conseil genevois, d’abord en tant que procès-verbaliste durant une partie de ses études dès 2013, puis par la suite en tant que rédactrice-mémorialiste pendant près de six ans. Dans l’ombre, mais dans les moindres détails, elle a examiné l’action parlementaire du canton, dont elle connaît ainsi les rouages et le fonctionnement sur le bout des doigts.
Engagée dans le monde associatif, elle a également œuvré en tant que responsable de projets environnementaux (potagers scolaires, arborisation urbaine) et à différentes fonctions au sein de Public Eye (Déclaration de Berne). A ce titre, elle s’est plongée dans des thématiques complexes, explorant les enjeux entourant le négoce de matières premières, les lacunes du dispositif anti-blanchiment d’argent et anti-corruption, ainsi que de la restitution d’avoirs illicites.
A l’issue d’un mandat en tant que chargée de mission auprès d’Uniterre, elle rejoint le secrétariat des Vert-e-s genevois-e-s en février 2025 en tant qu’assistante parlementaire, où elle peut mettre à profit ses compétences diversifiées et sa connaissance approfondie du parlement.
Pourquoi as-tu décidé de t’engager chez les Vert-e-s ?
La lutte pour la justice sociale et climatique n’est pas simplement une conviction, mais un fil conducteur de mon engagement personnel et professionnel. Ces deux combats sont indissociables et nécessitent une approche globale. Or les Vert-e-s portent cette vision, en conjuguant transition écologique, solidarité et démocratie. Rejoindre le secrétariat genevois est une manière pour moi de mettre mon expérience et mes convictions au service d’un projet politique qui répond aux urgences de notre époque.
Quels sont tes thèmes de prédilection et tes motivations à travailler chez les Vert-e-s ?
Attachée au monde agricole, je suis particulièrement sensible aux enjeux de l’agriculture et de l’alimentation. La défense d’une agriculture locale et durable, d’un point de vue écologique et social, et la lutte contre la précarité alimentaire sont des impératifs qui ne doivent pas être mis en concurrence, mais au contraire être pensés conjointement.
L’aménagement du territoire et le logement sont également des thématiques centrales à mes yeux. La crise du logement que traverse Genève est une question sociale et écologique : la densification doit être pensée de manière inclusive et durable, pour garantir l’accès au logement tout en limitant l’artificialisation des sols. L’action politique à l’échelon cantonal a un rôle déterminant dans ces domaines et, à mes yeux, les Vert-e-s sont le parti le plus à même de répondre à ces enjeux.
En tant qu’assistante parlementaire, sur quels dossiers t’engageras-tu en priorité ?
Curieuse et polyvalente, je me réjouis de me plonger dans l’ensemble des dossiers, au-delà de mes thématiques de prédiction. J’ai surtout à cœur d’appuyer au mieux la députation verte dans son action et d’œuvrer pour une transmission de l’information fluide et une facilitation des échanges – tant au sein du caucus qu’entre les différents organes du parti – afin de contribuer à une action politique efficace et cohérente.