Les Vert.e.s genevois.e.s ont le plaisir d’accueillir Sophie Desbiolles, nouvelle collaboratrice politique des Vert.e.s Ville de Genève, suite au départ de Géraldine Bouchez pour une nouvelle opportunité professionelle. 

Sophie Desbiolles est étudiante à l’Université de Lausanne. Après un bachelor en Sciences humaines et sociales de l’environnement, elle termine actuellement son Master en Fondements et pratiques de la durabilité.

Genevoise et engagée, elle foule le pavé des manifestations depuis presque une décennie au sein des associations locales comme l’Association Climat Genève, Breakfree, Greenpeace et plus récemment les Grèves pour le climat.

Elle est devenue membre des Vert.e.s à l’été 2017, se portant candidate à l’élection au Grand Conseil. À la suite des élections cantonales, elle reprend la coprésidence des Jeunes Vert-e-s Genève aux côtés de Valentin Dujoux.

Pourquoi as-tu décidé de t’engager chez les Verts ?

Mon militantisme a démarré au sein des associations présentes dans le tissu genevois. Je tenais en très basse estime les politiciens et politiciennes que je rangeais dans le même panier.

C’est lors de la campagne pour la Sortie du Nucléaire et à l’occasion du comité unitaire réunissant partis et associations que j’ai fait la connaissance de membres des Vert.e.s.  La face partisane des revendications écologiques et sociales m’est alors apparue comme le complément naturel aux mobilisations associatives offrant de nouveaux outils de lutte.

Forte de ce constat, mon implication  au sein des Vert.e.s et des Jeunes Vert-e-s n’a dès lors pas cessé d’augmenter.

Quels sont tes thèmes de prédilection et tes motivations à travailler chez les Vert.e.s ?

Je ne me vois travailler qu’au cœur de l’action. Les Grèves pour le climat et la prise de conscience plus générale de la crise environnementale ont ouvert une fenêtre d’action pour porter nos revendications. La crise sanitaire que nous vivons actuellement peut soit refermer cette fenêtre d’action soit la laisser grande ouverte.

J’aurais à cœur de tisser des liens entre les différents domaines d’action. À l’instar des liens évidents entre les crises climatique, sociale et de la biodiversité, les politiques et propositions que fait et fera le parti doivent prendre en compte les intrications entre chaque domaine de notre société. Il est nécessaire de teinter les politiques publiques sectorielles de transdisciplinarité pour appréhender toute la complexité de la biosphère.  

En tant que collaboratrice politique, sur quels dossiers t’engageras-tu en priorité ?

Si nous pouvons repenser notre rapport aux autres, à la nature et au reste du vivant, le reste suivra. La solidarité entre personnes, la valorisation de la consommation locale, le respect des animaux et la justice sociale deviennent des évidences pour penser la société de demain.

La crise sanitaire du COVID-19 bouscule nos modes de vie. La période post-crise devra faire l’objet de multiples réflexions et propositions pour tout d’abord montrer les liens évidents entre cette crise et les autres et ensuite pour réorienter notre société afin d’éviter les suivantes.