Les Vert.e.s genevois.e.s regrettent le jugement rendu par le Tribunal de Police de Genève qui vient de condamner Nicolas, activiste du Collectif BreakFree Suisse, à 10 jours-amendes avec sursis pour dommages à la propriété et à payer plus de CHF 2200.- de frais de nettoyage à la banque Crédit Suisse. Cette décision prouve que la justice genevoise n’a pas encore intégré la réalité de l’urgence climatique aujourd’hui et des risques qu’elle fait courir aux habitant.e.s de notre canton. Les autorités politiques et judiciaires tout comme les milieux économiques et financiers doivent désormais prendre la mesure du défi que représente la lutte pour notre environnement en adaptant les lois et leurs actions en conséquence.

Les Vert.e.s genevois.e.s tiennent à rappeler leur plein soutien à Nicolas et au Collectif BreakFree Suisse. Toutes actions pacifistes, organisées par des citoyen.ne.s et associations engagé.e.s et destinées à mobiliser la population sur la question du réchauffement climatique, complètent les engagements politiques que portent les Vert.e.s genevois.e.s.

En effet, en parallèle aux revendications portées par les manifestant.e.s du climat dans nos rues depuis plus d’une année, les Vert.e.s. genevois.e.s ont déposé la motion « Une réponse politique à l’appel des jeunes pour sauver le climat ! » au Grand Conseil, qui a permis de déclarer l’urgence climatique à Genève. En conséquence, le gouvernement a décidé de renforcer les objectifs climatiques cantonaux pour viser une réduction de 60% des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 ainsi que la neutralité carbone en 2050. C’est également l’engagement pris par la Ville de Genève et soutenu par les Vert.e.s Ville de Genève. De plus, dans de nombreuses communes et villes du canton, plusieurs élu.e.s Vert.e.s ont déposé des motions demandant aux autorités administratives de mettre en place un Plan climat, afin de répondre à l’urgence climatique (notamment à Corsier, Lancy, Plan-les-Ouates, Versoix, Onex et Chêne-Bourg).