Suite à la baisse de tarifs TPG votée par le peuple, le Conseil d’Etat souhaite revenir à la charge avec une proposition d’augmentation du prix du billet dès la fin de l’année. Malheureusement, cette hausse de tarifs ne remettra pas en cause la politique de baisse de l’offre. Cette hausse permettra uniquement de « diminuer la diminution » de l’offre, soit une baisse de 1% contre une baisse de 4% sans augmentation de tarifs. Il en va de la responsabilité du Grand Conseil de proposer à la population une meilleure perspective pour nos transports publics.

Les Verts ont donc proposé « la paix des braves » en assortissant à cette hausse des tarifs une augmentation de la subvention aux TPG d’un montant équivalent à l’augmentation de recettes attendue, afin de démontrer une volonté de symétrie des efforts. Ce choix permettrait surtout d’augmenter l’offre et de pouvoir ainsi justifier auprès de la population cette augmentation de tarifs.

Pour rappel, l’offre des transports publics genevois a diminué de 2,5% entre 2014 et 2015 et une diminution de 4% entre 2014 et 2016 est déjà annoncée, ainsi qu’une baisse de 6% de l’offre d’ici 2018. Sans parler de la vitesse (ou plutôt lenteur) commerciale des véhicules, qui hisse Genève au palmarès des villes suisses aux transports publics les plus lents, bien en dessous des minimaux exigés par la loi

Genève osera-t-elle demain, proposer à ses habitantes et habitants, des trams et des bus plus chers, couplé d’un baisse des prestations ? A l’heure où le développement de la mobilité durable ne fait plus aucun doute, en particulier dans les milieux urbain, Genève serait-elle prête à tourner le dos à l’avenir et à sa population 

Rapports de commission :
http://ge.ch/grandconseil/data/texte/PL11919A.pdf
http://ge.ch/grandconseil/data/texte/PL11805A.pdf

Contact :

Mathias Buschbeck, Député au Grand Conseil, les Verts, 076 341 41 02

Nicolas Walder, Président des Verts genevois, 079 550 05 13