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Marchons ensemble-x, pour continuer à bousculer le monde

Le 14 juin, nous marcherons dans les rues de Genève. Comme en 1991, nous marcherons pour rappeler que l’égalité ne se décrète pas, elle se conquiert, et que la justice sociale, climatique et féministe est un seul et même combat.

Nous marcherons pour rappeler que les femmes, toutes les femmes, subissent encore les conséquences des inégalités structurelles : dans l’accès aux soins, aux salaires, à la parole, à la sécurité, à la reconnaissance. Parce qu’elles sont les premières touchées par la précarité, les crises climatiques et les discriminations systémiques liées à leur genre.

Nous marcherons pour défendre un féminisme humaniste – un féminisme qui ne se construit pas contre d’autres, mais avec toutes. Un féminisme qui refuse les exclusions, les instrumentalisations, les hiérarchies. Un féminisme qui libère plutôt qu’il ne sélectionne.

Nous marcherons pour un féminisme intersectionnel – un féminisme qui voit et entend la complexité des vécus : celui d’une femme racisée, d’une femme musulmane, d’une femme trans, d’une femme en situation de handicap, d’une mère célibataire, d’une migrante, d’une travailleuse précaire. Le patriarcat ne se vit pas de façon uniforme – et c’est dans la reconnaissance de ces croisements que naît la vraie solidarité.

Et nous marcherons en tant que Vert·e·s, parce qu’il n’y a pas de politique verte sans égalité pour tout-e-x-s. Pas de transition sans justice.
Le féminisme que nous portons est aussi un projet de société fondé sur le soin, la coopération, la répartition juste du travail – y compris celui, encore trop invisibilisé, du care.

C’est dans cet esprit que nous soutenons l’initiative parlementaire de Lisa Mazzone pour un congé parental égalitaire, une réforme essentielle pour partager équitablement les responsabilités familiales, briser les stéréotypes de genre, et favoriser une véritable autonomie des femmes face au travail, à la parentalité et à la vie.

Nous voulons une Suisse où les femmes ne paient plus le prix fort de leur maternité, où élever un enfant ne soit plus une pénalité économique, sociale ou professionnelle. Nous voulons une société où l’égalité se vit dès les premiers jours de vie, pas seulement dans les discours.

Le 14 juin, nous marcherons dans les rues de Genève, ensemble – dans la rue, dans les institutions, dans tous les espaces où se construit l’avenir.

Pour les droits, la dignité, la liberté de toutes les femmes.

Pour un féminisme vert, intersectionnel et solidaire.

Pour que chaque combat compte, que chaque voix porte.