Par David Martin, député. Plus d’information dans son blog du journal Le Temps publié le 10 mai 2020. 

A l’autre bout du tunnel de la crise sanitaire, je vois des rues vertes où les usagers et la nature auront repris la main sur un espace public jusque-là dominé par la bagnole. Ce vieux rêve de Vert.e.s serait-il enfin en passe de venir réalité ?

Cette pause forcée nous aura permis de retrouver le plaisir d’une ballade dans un centre-ville enfin apaisé, où l’on entend le chant des oiseaux, où l’on s’émerveille devant un marronnier en fleurs, grâce à un environnement quasiment libéré du trafic. Faisons-en sorte que cela dure ! Et osons aller au-delà de quelques pistes cyclables temporaires ! Juillet prochain nous rappellera que nos rues noires de bitume manquent cruellement de végétation et de sols qui respirent.

C’est donc bien un paquet 2 en 1 « mobilité douce et rues vertes » dont nous avons besoin. Ou mieux encore, ces rues pourraient aussi produire quelques fruits et légumes, non ? Pour accélérer ce processus – et dans la foulée de notre motion M2579 – nous préparons un nouveau texte au Grand Conseil qui devrait faciliter la tâche à nos nouveaux conseillers administratifs communaux.

Sur un autre front, parallèlement à la lettre ouverte des JVS, une question écrite demande au Conseil d’État genevois de développer une taxation dissuasive pour les véhicules lourds. Le parc automobile genevois est un des plus pachydermique de Suisse, une tendance qu’il faut absolument inverser.

Alors les Vert.e.s, quelle couleur à la sortie du tunnel ?