Lors de leur Assemblée Générale lundi soir, les JVGe ont voté leurs mots d’ordre pour les votations fédérales du 4 mars prochain.

C’est à l’unanimité que les membres des JVGe ont voté leur opposition à l’initiative populaire « Oui à la suppression des redevances radio et télévision » (No Billag). Cette initiative extrême représente un véritable danger pour l’unité du pays en attaquant le financement du plus grand acteur de la cohésion nationale. Plus encore ce texte réducteur attaque la diversité et le respect des minorités, deux principes portés par des acteurs médiatiques locaux. Cette proposition
simpliste ne peut donc pas trouver sa place dans un pays à quatre langues nationales et aux richesses locales si fortes.

En plus d’être dangereuse, cette initiative valorise une société égoïste où chacun-e paie en fonction de sa consommation. Valoriser un tel système, c’est mettre à mal le principe de solidarité qui fonde nos rapports sociaux. Isolant davantage les personnes dont le pouvoir d’achat est déjà faible. La jeune génération serait notamment touchée et son accès à l’offre médiatique serait fortement entravé.

Enfin, ce texte entraînerait une privatisation massive de l’information et des événements culturels et sportifs. Impliquant alors un danger pour notre vie démocratique suisse ainsi que la marchandisation constante des contenus médiatiques.

Les JVGe ont accepté l’arrêté fédéral sur le nouveau régime financier 2021.

« Les jeunes ne doivent pas tomber dans le piège de cette initiative simpliste mais extrême. Un système concurrentiel avec des acteurs privés ferait exploser le budget d’accès aux médias »
Valentin Dujoux, co-président des JVGe

« De manière générale, l’initiative ‘No Billag’ est une attaque forte envers la solidarité et le respect des minorités de notre pays »
Ivan Ardizzone, co-président des JVGe