Par Isabelle Pasquier-Eichenberger, conseillère nationale élue

La croissance démesurée du trafic aérien et son impact sur notre région sont deux faits incontestables et, à présent, incontestés. Les chiffres sont clairs : le nombre de passagers a crû de 8 à 18 millions en 15 ans. L’impact de l’aéroport sur la santé de la population riveraine est déplorable et chiffré (30 millions sur les coûts de la santé et 21 décès en 2014). Le trafic aérien participe au réchauffement du climat. A lui seul, il provoque ¼ des émissions de CO2 du canton.

Le 24 novembre, nous avons la possibilité de donner un message clair : la croissance du trafic aérien n’est pas inéluctable, envoyer 25 millions en passagers en 2030 en l’air en 2030 ne constitue ni un progrès, ni une nécessité. Nous voulons que l’Etat tienne compte du caractère urbain de l’aéroport et recherche un équilibre entre son importance pour la vie économique, sociale et culturelle de la région et la limitation des nuisances. Voilà ce que demande l’initiative « Pour un pilotage démocratique de l’aéroport de Genève – Reprenons en main notre aéroport ».

Je vous remercie toutes et tous pour votre mobilisation intense lors des élections fédérales et vous appelle à vous engager encore les dix jours prochains pour porter le message de l’association CARPE : oui à une initiative raisonnable et non au contreprojet. Merci d’avance à vous.