Le vendredi 20 septembre est la date internationale du Park(ing) Day. Cette journée est dédiée à la transformation des places de parking en espaces conviviaux et végétalisés. En cette année du climat, les Vert.e.s ont décidé de faire un retour aux racines et d’investir l’espace urbain avec une petite forêt en ville et ce à un mois jour pour jour des élections fédérales.

Cette forêt symbolique a pour but de rappeler le rôle essentiel de la végétation et plus particulièrement de l’arbre dans nos écosystèmes. Puit de carbone, régulateur du cycle de l’eau, frein à l’érosion, filtre contre la pollution, habitat, ses fonctions sont multiples et primordiales. Cet événement fût donc une occasion rêvée de repenser la place de la végétation dans notre canton. Et cela, alors que le réchauffement climatique, loin d’être un thème exotique, est venu frapper à la porte des Genevois.es. Les épisodes caniculaires se sont invités cet été et ont mis à jour la vulnérabilité des villes en tant qu’îlots de chaleur.

Les Vert.e.s de la Ville de Genève ont dès lors réagi par un plan de protection intégrant des mesures de végétalisation de la ville et rapidement suivi par une pétition afin d’instaurer un moratoire sur la coupe d’arbres. La députation a de son côté aussi déposé une  motion pour densifier la nature en ville, mettre en place une logique de maintien maximum des grands arbres et favoriser par tous les moyens la végétalisation des milieux urbains.

Alors que les voitures occupent encore et toujours une large surface du territoire, la journée du Park(ing) day est aussi une occasion de repenser l’espace public et l’équilibre entre les modes de transport de Genève. La plupart des gens sont des piétons dans leur vie de tous les jours, il faut donc développer des infrastructures qui les entourent. La mobilité douce est encore loin de satisfaire ses usager.ère.s à Genève.

Un mois, jour pour jour, avant les prochaines élections, qui dessineront la politique suisse pour les quatre prochaines années, les Vert.e.s espèrent, à travers cette action, semer de nouvelles graines de conscience en faveur de l’urgence climatique.

Crédit photo: Sophie Desbiolles