Par Nicolas Walder, conseiller national

L’urgence est à la mobilisation. Face au danger de mutations du coronavirus, il est temps de s’activer à la protection des populations à travers le monde, y compris et surtout les plus vulnérables.

Les pays pauvres subissent de plein fouet une pandémie dont ils ne sont pas ou très peu responsables. La crise du Covid-19 n’est-elle pas une conséquence indirecte de l’accélération des échanges économiques et des dérèglements climatiques? Sans accès aux vaccins, il est probable que de nouvelles souches continueront de se développer dans les pays du Sud… impactant toute la planète.

Il est donc de notre devoir moral, mais aussi dans notre intérêt, de faire pression pour que les vaccins, diagnostics et traitements contre le Covid-19 soient accessibles au plus grand nombre. 

Pourtant, le Conseil fédéral continue de placer les intérêts des multinationales pharmaceutiques au cœur de ses politiques. A l’OMC et au sein de l’OCDE, la défense par les autorités suisses des droits sur les brevets, des énormes marges bénéficiaires et de l’évasion fiscale affaiblit gravement la portée des discours en faveur de la solidarité vaccinale, accréditant l’idée que les intérêts privés de quelques-uns passent avant la santé publique et la lutte contre la pandémie.

Venez nombreux.ses le 30 novembre – jour d’ouverture de la conférence ministérielle de l’OMC – exiger un accès universel et immédiat aux traitements, vaccins et diagnostics contre le Covid-19 lors d’une manifestation «à la bougie»! (départ: 17h30, place Girardin)

Plus d’information