[QUE] Coûts de la formation à temps plein en Ecole de Commerce

Angèle-Marie Habiyakare
Question écrite déposée par Angèle-Marie Habiyakare en septembre 2024
Texte complet et réponse du Conseil d’Etat: QUE 2126 A
Exposé de la question:
Le 16 août 2021, le Secrétariat d’Etat à la Formation, la Recherche et l’Innovation (SEFRI) a annoncé la mise en place une réforme fédérale pour la formation en Ecole de Commerce1. L’application de cette réforme a commencé à partir de la rentrée 2023 et contraint les cantons à son application. Cette réforme implique plusieurs mesures qui ont beaucoup de conséquences sur l’accès à la formation des élèves et également sur l’adaptation rapide des enseignantes et des enseignants.
A Genève, la formule à plein temps de la formation en Ecole de Commerce est majoritairement prise par les étudiantes et les étudiants2,3, ce qui implique davantage de coûts à la charge des familles, comme le mentionne le Directeur Général de l’Enseignement Secondaire II3.
L’une des différences majeures de cette réforme est l’investissement financier qu’elle a engendré. En effet, le coût de la formation en Ecole de Commerce à temps plein à presque triplé depuis la réforme. Avant la réforme, le coût de la formation se trouvait à moins de 400 CHF, depuis les élèves doivent acheter une licence de 690 CHF, des brochures de 300 CHF et un ordinateur portable, ce qui revient à un coût total d’environ 1500 CHF. Parfois, ce disponible financier en début d’année n’est pas toujours accessible pour les familles, notamment les plus précaires. Bien que des aides soient disponibles4, le temps de traitement d’une subvention est long, ce qui retarde l’acquisition du matériel, et par conséquent au bon déroulement de la formation de beaucoup d’élèves. Ces dispositions qui peuvent être une charge lourde inquiètent et font générer plusieurs questions aux familles des élèves. Il faudrait que tous les élèves puissent commencer l’année en ayant le matériel nécessaire au bon déroulement de l’année.
Mes questions que j’adresse au Conseil d’Etat sont les suivantes :
- Le DIP ne pourrait-il pas acheter des ordinateurs portables et les licences pour tous les élèves en formation à l’Ecole de Commerce ?
- Le cas échéant, le DIP ne pourrait-il pas acheter ce matériel scolaire qui pourrait bénéficier d’un rabais groupé et par la suite traité à l’interne le paiement et/ou le subventionnement ?