Boris Calame

Question écrite urgente déposée par Boris Calame en octobre 2020

Texte complet et réponse du Conseil d’Etat: QUE 1422 A

Exposé de la question:

La période particulière que nous vivons doit aussi nous permettre
d’apporter notre soutien aux entreprises de la place, notamment pour le
secteur des cafés-restaurants, qui est particulièrement impacté.

Nombre de communes ont, à raison, accordé le maintien des terrasses
pour la période hivernale avec comme condition notamment le respecte des
mesures sanitaires rendues obligatoires, ici plus particulièrement la
distanciation sociale et, comme nouveauté depuis le 28.10.2020, la limite à
quatre personnes par table.

On peut constater que bon nombre se démènent pour organiser leurs
espaces extérieurs (mais aussi intérieurs) afin de respecter lesdites consignes,
ceci étant même dans des lieux reculés du canton. A contrario, on constate,
ici, en plein coeur de notre cité, au coeur même de la présence de l’autorité,
certains « cafés » qui passent outre les mesures de distanciation sociale
rendues obligatoires.

Comment convaincre la population de faire attention si, au coeur même de
la cité, certain.ne.s font fi de ces obligations et que « personne » ne semble
s’en offusquer.

Il est à un moment aussi question d’égalité de traitement, car tout
établissement public, soumit à autorisation, doit respecter des règles qui
s’appliquent à tous et non pas seulement à certains.

Mes questions au Conseil d’Etat, que je remercie par avance pour ses
réponses, sont les suivantes :

  1. Quelles sont les mesures de contrôle et/ou de contrainte appliquées à
    tous les établissements publics (cafés et restaurants), y compris au coeur
    de la Veille-Ville, pour s’assurer que les règles de distanciation sociale
    sont respectées ?
  2. Quelles sont les prérogatives des polices cantonale et municipales pour
    constater et/ou faire respecter lesdites règles de distanciation sociale ?
  3. Afin de limiter les risques de reconfinement, le Conseil d’Etat entend-il
    faire respecter pleinement, notamment sur le domaine public (cantonal
    et municipal), les règles sanitaires qu’il impose en la matière sur le
    domaine privé ?