En matière de transition énergétique, la population genevoise a choisi de se tourner vers l’énergie solaire. Une solution écologique et économique qui permet aussi à Genève et à la Suisse de renforcer sa sécurité d’approvisionnement en matière d’énergie.

Les Vert-e-s prennent acte de la préférence des Genevois-es pour un contre-projet moins ambitieux. Alors que l’initiative visait l’ensemble des constructions éligibles d’ici 2035, le contre-projet ne fixe une obligation que pour les grands consommateurs d’ici 2030. Directement applicable, ce contre-projet reste une avancée pour la transition vers le solaire confirmant l’intérêt de la population pour une écologie pragmatique et radieuse.

La solidarité intercommunale reste une valeur forte à Genève
Les Vert-e-s saluent le rejet en bloc par la population genevoise de l’initiative « J’y vis, j’y paie » et de son contre-projet. Une attaque en règle et à peine dissimulée de la part de la droite genevoise envers les communes villes du Canton. Enrichir les communes déjà très aisées en retirant des ressources aux communes urbaines ? Une majorité des Genevois-es ne s’y est pas trompée ! Le système fiscal actuel permet une répartition solidaire et efficace des ressources entre les communes. La population envoie un signal à la majorité de droite systématiquement remise à l’ordre en votation : pas question de toucher les ressources des communes et les prestations à la population. Le message est clair : la solidarité et l’équité restent des valeurs fortes pour la population.

Une incohérence corrigée pour le nombre de signatures en matière communale
Les Vert-e-s se réjouissent de l’acceptation de la loi constitutionnelle sur le nombre de signatures en matière communale. En 2024, le Parlement et le peuple avaient accepté de baisser le nombre de signatures pour déposer une initiative ou une demande de référendum. Or, la modification comportait une incohérence inéquitable lorsqu’il s’agit de référendums ou d’initiatives au niveau communal. L’acceptation de cette loi permettra de corriger cette incohérence : le taux de signature à récolter restera de 10% pour les petites communes avec un minimum de 300 signatures et de 5% pour les moyennes communes mais avec un minimum rehaussé à 500 signatures.

La délégation des élections générales du pouvoir judiciaire au Grand conseil
Les Vert-e-s se félicitent de l’acceptation de la loi constitutionnelle sur les élections générales du pouvoir judiciaire. Ce projet de loi vise à déléguer l’élection des magistrat-es non professionnel-les (suppléant-es, assesseur-euses, procureur-euses extraordinaires) au Grand Conseil. Actuellement, c’est le peuple genevois qui doit élire les magistrat-es du pouvoir judiciaire, une pratique unique en Suisse. Une élection à si grande échelle (600 postes concernés) représente un défi logistique et démocratique. Le transfert de cette compétence au Grand Conseil permettra de réduire les coûts et les risques de nullité des bulletins.

Une meilleure surveillance des magistrat-es
Enfin, les Vert-e-s prennent acte de l’acceptation du projet de loi sur le renforcement de la surveillance des magistrat-es du pouvoir judiciaire. La suppression de l’obligation d’obtenir un préavis du conseil supérieur de la magistrature (CSM) a pour but d’éviter une procédure chronophage et inutile. En effet, ce préavis se limite à vérifier l’existence de conditions formelles et non l’aptitude réelle des candidat-e-s à être un-e bon-ne magistrat-e. Les Vert-e-s sont d’avis qu’il est préférable d’évaluer les compétences et l’aptitude des magistrat-e-s en exercice que de présupposer à l’avance si une personne sera un-e bon-ne magistrat-e. Une logique que le Grand Conseil a bien comprise puisqu’il a adopté un projet de loi renforçant les compétences et les outils de surveillance du CSM. Ainsi, en cas de lacunes durant leur mandat, les magistrat-es pourront être encouragé-es à s’améliorer (formations complémentaires, p.ex.).