Les Verts genevois saluent les réserves de Berne sur le plan directeur cantonal 2030 genevois. Genève doit réussir le défi de se développer en préservant les zones agricoles et en misant sur une ville plus dense, plus verte, plus compacte et plus durable.

Il y a un peu plus d’un an les Genevoises et les Genevois acceptaient la modification de loi sur les zones de développement « Pour une utilisation rationnelle du sol », soit une densification à la fois optimale, rationnelle et écologique.  La population genevoise soutient donc l’évolution d’une ville compacte, en densifiant dans la couronne urbaine et dans les zones villas, en préservant au maximum les dernières zones agricoles.

L’initiative des Jeunes Vert-e-s suisses, lancée il y a quelques jours, vise à renforcer cette orientation. Gardons à l’esprit que, chaque seconde, c’est 1,1 mètre carré de terres agricoles perdu.

Ce gâchis de terres agricoles s’accompagne d’un urbanisme désastreux, dont la conséquence est de construire des banlieues anonymes. Il est important de maintenir et d’améliorer la qualité de vie tout en développant le milieu bâti vers l’intérieur, en construisant des quartiers denses mais vivants et durables. Aujourd’hui, on ne doit construire plus que des écoquartiers.

Le projet Praille Acacias Vernets (PAV) représente une opportunité de développement urbain unique, prouvant qu’une densification intelligente est possible et il faut le réussir. Pour les écologistes, la densification rime avec quartiers de qualité intégrant des coopératives d’habitation, des commerces de proximité, des lieux culturels et des espaces verts.

Les Verts veilleront à associer densité et qualité, et à renforcer la concertation avec les communes et les habitants.