Par Anne Bonvin Bonfanti, responsable du GT Egalité des Verts genevois

Le 8 mars, journée internationale pour les droits des femmes, est l’occasion de faire un bilan sur leur situation. Et, en 2019, cette situation s’avère loin d’être enviable. C’est pourquoi une grève nationale est organisée le 14 juin.

59% des femmes travaillent à temps partiel et leur rente LPP est inférieure de 63% à celles des hommes, alors qu’elles accomplissent 84% du travail domestique (non rémunéré il va de soi). Un féminicide a lieu toutes les deux semaines et 51% de la population ne représente que 26% des exécutifs des villes.

La grève qui s’annonce revendique l’élimination des inégalités salariales. Elle vise à ce que le travail domestique, éducatif et de soin soit reconnu et partagé, tout comme la charge mentale. Elle refuse toute violence sexiste, homophobe ou transphobe et rappelle que le corps des femmes tout comme leurs choix sexuels leur apparient et doivent être respectés.

Comme l’a rappelé la Conseillère nationale Irène Kälin dans le dernier Greenfo, « l’égalité fait partie de l’ADN des Verts » et les revendications de la grève sont totalement en phase avec celles du parti. Il est donc temps de passer à l’action en participant aux nombreux événements organisés autour de la grève (voir ICI), en refusant toute forme de discrimination sexiste ou encore en renonçant à certains privilèges.