Ces espaces offrent peu de place pour le recueillement, l’apaisement du cœur.  Plusieurs villes comme Lausanne, Ivry-sur-Seine, Niort ont  réfléchi à la question des cimetières. A leur manière, ils ont chercher petit à petit à modifier ces espaces  afin qu’ils deviennent des lieux emprunts de douce poésie. Une gestion de l’espace plus aérée, la plantation de beaux arbres, l’installation de bancs seraient plus propice à l’appropriation de ces lieux qui pourraient devenir des jardins méditatifs, lieux de réflexion sur notre finitude.

Les cimetières sont aussi des lieux qui pourraient être propices, par leur calme, au développement de la biodiversité. La vie pourrait côtoyer la mort dans un cycle naturel, ce qui impliquerait une gestion sans pesticide, avec des essences locales, des points d’eau et des endroits de passage pour la petite faune.

Offrir un bel espace à nos morts, c’est aussi prendre soin des vivants et de leur peine, dans une approche profondément humaniste.

Par ces motifs, le Conseil municipal de Vernier

invite le Conseil administratif :

  1. A réfléchir à un concept de cimetière dans l’esprit d’un jardin et de faire une proposition d’amélioration des cimetières actuels ( végétalisation, pose de bancs, ombrage, fleurs…)
  2. En cas de création d’un nouveau cimetière, de réfléchir dès la conception à un projet de type jardin.
  3. A promouvoir tout ce qui favorise la biodiversité par l’absence de pesticide, à travers :
  4. l’encouragement d’un choix de cercueil sans produits chimiques, ou même leur absence (ensevelissement dans un linceul)
  5. une végétalisation avec des essences locales.
  6. l’aménagement des couloirs biologiques, d’un point d’eau pour l’arrosage et la petite faune