Vincent Milliard

1er signataire

Considérant :

  • la contribution des fermes urbaines et des potagers urbains à retisser un lien entre agriculture et urbanisme, à améliorer le cadre de vie et à contribuer au bien-être des populations urbaines ;
  • le rôle didactique des projets de fermes urbaines et de potager urbain pour saisir les enjeux sociaux et environnementaux de l’agriculture et de l’alimentation ;
  • les multiples fonctions de l’agriculture souvent oubliées ou ignorées (accès à la nourriture, façonnage du paysage, conservation de l’environnement, lieu d’échanges sociaux et d’apprentissage, possibilité de recycler les déchets urbains et de tendre vers des flux fermés, etc.) ;
  • la contribution de ces initiatives pour la conservation de la biodiversité, par le promotion d’une agriculture biologique qui favorise les polinisateurs et constitue des zones refuges pour la petite faune, les pollinisateurs et les plantes locales ;
  • la volonté des habitants et habitantes de la Ville de Genève de tendre vers une souveraineté alimentaire (63.2 ont voté en faveur de l’initiative pour une souveraineté alimentaire, le 23 septembre 2018 ), les motions sur la souveraineté alimentaire (M-1565) et sur l’éducation à l’alimentation et enjeux agricoles (M-1566), ainsi que la QE-573 « Potagers urbains/plantages urbains, où en est-on? » ;
  • certaines pratiques et techniques agricoles innovantes permettent de retisser le lien entre tissu urbain et production agricole, avec un bilan environnemental positif ;
  • nous disposons déjà au cœur de la ville de Genève de véritables sites pilotes, avec la ferme de Budé et le marché de plantons de Beaulieu,

invite le Conseil administratif :

  • à définir une politique globale de soutien aux projets de fermes urbaines et de potagers urbains ;
  • à identifier de nouvelles surfaces et soutenir des projets innovants (fermes verticales, aquaponiques, agrivoltaïques, flottantes, etc.) susceptibles de concourir aux objectifs fixés dans cette politique ;
  • à identifier et préserver des espaces, dans les nouveaux quartiers, pour développer des projets de fermes urbaines ou des jardins potagers pédagogiques ;
  • à s’assurer que ces initiatives contribuent à réduire l’empreinte écologique de la Ville de Genève.