Considérant

  • Que par « pleine terre » nous entendons le « sol meuble » qui abrite la micro biodiversité. Ce sol constitue la matrice vivante pour les multiples usages de la nature : établissement de pelouse, plantation d’arbres, création de massifs floraux.
  • Que la peine terre est le pilier de toute la stratégie d’adaptation climatique de la ville de Genève. En effet, l’existence du sol meuble est la condition primordiale pour arborer et préserver la biodiversité. Les arbres ont un impact positif sur le microclimat et la biodiversité aide à préserver la santé mentale humaine.
  • Que le sol meuble est devenu très rare et ne se trouve plus que dans les parcs et zones forêts protégées. Or ce sol meuble est actuellement menacé par divers équipements.
  • Que les travaux sur les réseaux routiers sont des opportunités exceptionnelles pour libérer de la pleine terre en surface. Mais, cette opportunité est souvent mal saisie. La libération du sol se limite à quelques arbres. Souvent, chaque arbre dispose d’un à deux mètres carrés en surface horizontalement enceint de béton. Verticalement, en profondeur, l’arbre est engoncé dans un cylindre de béton sur une épaisseur de 50cm. Ceci l’empêche de développer ses racines latérales. Avec si peu de sol meuble, l’arbre est en stress hydrique systémique, facilement malade et n’inter agit pas avec d’autres plantes. Au total, la biodiversité est très pauvre et les lieux sont peu agréables pour les passants.

Le Conseil municipal invite le Conseil Administratif :

  • à préserver le sol meuble restant en ville de Genève, en particulier dans les parcs et dans les zones protégées.
  • à générer des zones continues de pleine terre lors des travaux routiers (ex. sur le long des routes, dans les nouveaux quartiers, dans les squares).
  • à affecter ces nouvelles zones continue meubles de pleine terre aux usages favorisant la nature en ville (ex. plantation d’arbres, plantations florales, création pelouse).