Votation fédérale

Au sujet de l’initiative « Pour une migration modérée (initiative de limitation) » lancée par l’UDC, les JVGe soutiennent unanimement le NON. En mettant un terme à la libre-circulation des personnes avec l’Union Européenne, c’est l’ensemble des bilatérales qui est menacé. Pire, l’initiative telle que proposée n’apporte aucune solution et vise de manière honteuse, encore une fois, les personnes étrangères. Le monde de demain ne se base pas sur de nouveaux murs, réels ou institutionnels, mais bien sur la coopération et les échanges.

A l’unanimité, les JVGe s’opposent également à la modification de la loi sur la chasse. Les tirs de régulation « préventifs » et la liberté accordée aux cantons font craindre des tirs abusifs envers des espèces animales ayant toute leur place au sein de notre biodiversité. Les JVGe rappellent également leur opposition ferme à la pratique de la chasse et réaffirment leur attachement à son interdiction au niveau cantonal.

Pour ce qui est de la loi relative à la déduction fiscale des frais de garde des enfants par des tiers, les JVGe recommandent de voter NON. La proposition de loi ne touche qu’une minorité de familles, généralement avantagées financièrement. Cette déduction s’apparente donc à un cadeau fiscal qu’il convient de refuser.

Après avoir soutenu l’initiative fédérale, les JVGe appellent également la population à soutenir la loi visant à introduire un congé paternité de deux semaines. Cette avancée sociale est indispensable pour permettre un meilleur partage des tâches et donner une véritable place aux pères. Les JVGe regrettent toutefois que la proposition retenue ne propose que deux semaines et souligne son soutien marqué à un congé parental.

Les JVGe avaient soutenu le référendum contre l’acquisition de nouveaux avions de combat.C’est donc dans la même logique qu’ils et elles soutiennent unanimement le NON à cette acquisition démesurée et qui répond à des craintes d’un autre âge. La situation financière actuelle, la diversité des menaces et l’émergence de nouvelles priorités sont autant d’éléments centraux qui amènent les JVGe à refuser cette loi.

Votation cantonale

Les JVGe soutiennent l’initiative cantonale « Zéro pertes ». Après avoir soutenu l’initiative au moment de sa récolte et combattu activement la RFFA, les JVGe rappellent leur attachement aux services publics et leur soutien à une véritable justice fiscale.

En parallèle, les JVGe soutiennent l’initiative « 23 francs, c’est un minimum » visant à instaurer un salaire minimum dans le canton. Puisque tout travail mérite salaire, il semble nécessaire de rappeler qu’en 2020, tout salaire reçu doit permettre à chacun-e de vivre. A l’heure du coronavirus, le besoin d’un salaire digne est un impératif . Cette mesure participe donc à limiter la pauvreté, favoriser l’intégration sociale et valoriser le travail de chacun-e. Le dialogue social doit cependant se poursuivre afin que les mesures complémentaires éventuelles soient garanties.

En votant OUI à la loi pour une aide à domicile garantie à tous, les prestations assurées par l’IMAD pourront être assurées, au même titre que celles assurées par les HUG. Les aléas budgétaires éviteront ainsi des incertitudes et permettront de soutenir les aides à domicile, ainsi que la recherche d’autonomie des bénéficiaires.

Pour ce qui est de la loi relative à la présidence du Conseil d’Etat, les JVGe appellent la population à soutenir cette modification. L’homme ou la femme providentiel-le n’existe pas, et une répartition des tâches présidentielles au sein de l’exécutif cantonal permet de décharger chaque membre de missions lourdes. Cette modification renforce également une visée collégiale et assure une certaine stabilité au sein du collège.

Enfin, au sujet de la législation sur la circulation routière, les JVGe appellent les Genevois-es à voter OUI et attendent une implication du Conseil d’Etat en faveur de cette modification. Le référendum lancé par le TCS est un combat d’un autre temps puisque la place des véhicules individuels motorisés disparaît des centres urbains. En assouplissant les conditions de remplacement des places en surface, c’est aussi un gain temporel en faveur de la mobilité durable qui pourra être concrétisé.

Pour plus d’informations :

Valentin Dujoux, co-président

Sophie Desbiolles, co-présidente