Denis Ruysschaert

Premier signataire

Considérant

  • Que connaitre l’état de la biodiversité en Ville et sa tendance est une condition nécessaire pour comprendre la situation, définir des objectifs concrets mesurables, connaitre l’impact des actions menées et communiquer au public.
  • Que nous assistons à un effondrement de la biodiversité au niveau mondial et Suisse, qui fait encore moins bien que ses voisins européens . Notamment en Suisse, 60% des insectes sont en danger et les actions actuelles n’enrayent pas cette tendance dramatique.
  • Que l’effondrement de la biodiversité est le plus notable dans la zone de basse altitude où s’étend la Ville de Genève. A l’état naturel, cette zone constituée des écosystèmes (ex. pairies, forêts caduques ou marais) les plus riches en biodiversité.
  • Que le Canton de Genève s’est engagé dans la transition écologique à travers un ambitieux Plan climat cantonal 2030 et un Plan biodiversité 2030. Dans cette perspective, la Ville de Genève dévoilera prochainement son propre Plan climat.
  • Qu’en matière de biodiversité, différents Départements et services ont un rôle déterminant à jouer en faveur de l’identification, du suivi de la protection et de la régénération de la biodiversité (en particulier le Conservatoire du jardin Botanique, Service des espaces verts, Service de l’énergie, Muséum d’histoire naturelle).
  • Que de nombreuses institutions fédérées par Faunegenève suivent l’état des espèces sur le territoire de la Ville de Genève.
  • Que les indicateurs pertinents existent et sont connus (par exemple les espèces dites « parapluies » qui donnent des indications à propos de plusieurs autres espèces ; les espèces sensibles à l’état de santé de l’environnement).

Le Conseil municipal invite le Conseil Administratif à :

  • Choisir des indicateurs pertinents qui décrivent l’état de la biodiversité en Ville de Genève dès 2021.
  • Faciliter la récolte d’information au sujet de ces indicateurs et l’échange entre partenaires (Faunagenève, Conservatoire et Jardin botaniques pour les végétaux et par le Muséum d’histoire naturelle, observations de terrain par le Service des espaces verts, Plan Lumière du Service de l’énergie pour les chauves-souris et les papillons de nuit, etc.).
  • Inventorier de manière bisannuelle l’évolution de la biodiversité en ville de Genève à l’aune de ces indicateurs à partir de 2022.
  • Définir en 2022 des objectifs concrets et mesurables pour 2030 visant à préserver la biodiversité dans le cadre de la Stratégie climatique de la Ville.
  • Prendre en 2022 des mesures concrètes et efficaces pour atteindre les objectifs de 2030.
  • Communiquer annuellement dès 2022 largement au public chaque inventaire et l’impact des mesures concrètes prises par rapport aux objectifs fixés.