En ce début du mois de juin et à l’approche de ce qui s’annonce être un tournant dans le combat des droits des femmes, les Jeunes Vert-e-s Genève profitent de l’occasion pour rappeler leurs lignes directrices et l’importance du langage épicène dans leur identité. Notre génération doit être la dernière à s’engager avec véhémence pour mettre fin à ces inégalités.

L’égalité chez les Jeunes Vert-e-s Genève n’a jamais été un beau discours. Preuve en est jusque dans le nom qui, depuis leur création, inclut aussi bien les militantes que les militants. Les JVGe ont fait du langage épicène une rigueur systématique car les mots sont porteurs de sens et d’idées. A ce titre, souvent repris dans les medias sans sa version épicène, le nom de « Jeunes Vert-e-s Genève » n’a pas pour but d’ennuyer les rédacteurs et journalistes mais bien de porter une vision de société.

En 2018, les JVGe présentaient 10 candidates et 8 candidats à l’élection du Grand Conseil. Et ce sont désormais quatre députées de moins de trente ans qui font avancer les mentalités au sein de cette institution. L’égalité femme-homme est un engagement de tout temps dans les discours et les mots mais aussi dans les actes. Ainsi, les JVGe ont choisi d’élire une co-présidence paritaire l’année dernière. Ils présentent également une liste de 5 candidates et 5 candidats pour les élections fédérales du 20 octobre prochain. Les JVGe seront alors la seule jeunesse genevoise avec autant de femmes sur leur liste. Et si la parité est une évidence aujourd’hui, elle demeure malheureusement accessoire pour de trop nombreux mouvements politiques. Or, la parité est et demeure une mesure indispensable pour une meilleure représentation en politique.

Dans la campagne à venir, les 10 candidat-e-s JVGe, auront à coeur de défendre des politiques d’application fortes en faveur de l’égalité salariale mais également des projets comme le congé parental, l’amélioration des structures d’accueil pour les enfants en bas âge, la lutte contre les stéréotypes, l’accès à tous les métiers peu importe le genre et l’instauration de quotas pour une meilleure représentation politique.

Les JVGe s’engagent quotidiennement pour l’égalité et souhaitent, à l’aube de la Grève féministe du 14 juin, que le message porté soit correctement transmis. Notre génération doit être la dernière à s’engager avec véhémence pour mettre fin à ces inégalités. Il est temps que l’égalité soit une réalité, et les JVGe continueront à porter ce message, que ce soit le 14 juin prochain ou lors des prochaines élections fédérales.

Pour plus d’informations :

  • -Sophie Desbiolles, co-présidente et candidate au Conseil National
  • Valentin Dujoux, co-président et candidat au Conseil National