Lisa Mazzone, Isabelle Pasquier Eichenberger, Delphine Klopfenstein Broggini et Nicolas Walder racontent des bribes de leur semaine politique. Au menu cette semaine, entre autre: le Forum Ukraine, la 5G et la sauvegarde des abeilles. Bonne lecture !

Nicolas Walder

Après un week-end rempli de belles rencontre, comme dimanche à Collonge-Bellerive, nous sommes de retour à Berne. Lundi, en marge de cette 3ème semaine de session, j’ai participé à un débat de la RTS pour les 830’000 Suisses de l’étranger. L’occasion de rappeler leur importance pour notre pays.

Ce mardi, dans le cadre du Forum Ukraine qui réunira au palais fédéral des parlementaires des deux pays ainsi que de nombreux.ses représentant.e.s diplomatiques à Berne, j’interviendrai afin de porter la position des Vert.e.s qui demande un soutien civil accru à l’Ukraine. Soutien qui doit impérativement faire l’objet de crédits supplémentaires, à l’heure où la crise alimentaire s’étend à travers le monde. L’occasion de rappeler nos demandes pour que les avoirs des oligarques puissent être saisis, pour que la négoce de matières premières face l’objet d’un contrôle accru en Suisse et pour que nous renforcions l’application des sanctions grâce à des coopérations accrues avec nos partenaires démocratiques.

Isabelle Pasquier Eichenberger

Focus 5G : le Conseil national a accepté, contre la recommandation des Médecins pour l’environnement, une motion visant à favoriser la 5G. Un texte inutile car la 5G est déjà déployée : Swisscom annonce un taux de couverture de 99% et la Suisse compte 8’500 antennes 5G. Un texte dangereux : le lobbying des opérateurs ne s’en cache pas, il veut affaiblir les processus (éviter les mises à l’enquête) et les normes (modifier la méthode de calcul). Le lobby nous l’a écrit : l’ORNI, l’ordonnance qui protège la population contre les rayonnements non ionisant,  « limite inutilement la capacité des installations de téléphonie mobile ».

J’ai défendu notre position. D’une part, alors 5 à 10% de la population se déclare électrosensible et que le recul manque, il est essentiel que principe de précaution soit appliqué. D’autre part, si la téléphonie mobile est utile, une utilisation réfléchie et mesurée est possible et nécessaire, tant d’un point de vue de la santé publique que pour la planète.

Nous avons perdu. Parmi les élus genevois, seuls Stéphanie Prezioso et Christian Dandrès ont voté comme nous contre cette motion.

Delphine Klopfenstein Broggini

Trouver un consensus entre paysan·nes et associations environnementales pour la sauvegarde des abeilles a été un véritable défi, mais nous y sommes parvenus. En collaboration avec un collègue du Centre et de l’UDC, nous avons réussi à mettre en lumière, de manière transpartisane, l’urgence de la situation. Les abeilles jouent un rôle irremplaçable dans la pollinisation, la biodiversité, et sont indispensables à la sécurité alimentaire de notre pays. Face à un écosystème en péril, où presque la moitié des 630 espèces d’abeilles sauvages en Suisse sont menacées, l’action immédiate n’est pas une option, c’est une nécessité. Le projet de « loi abeille », déposé jeudi dernier, s’impose comme une étape cruciale pour assurer la survie des abeilles et, par extension, la santé de nos écosystèmes. En favorisant la recherche et en instaurant un suivi rigoureux des populations d’abeilles, tout en protégeant l’habitat des abeilles sauvage, ce projet jette les bases d’un environnement plus résilient. Lire la motion ICI et l’article du Matin Dimanche.