Ecologie, logement, santé : cinq raisons de soutenir Nicolas Walder
Au second tour, l’UDC tente de lisser son image : nouveau vernis, même ligne. Le choix est simple : un projet ou un emballage marketing. Voici cinq raisons concrètes de choisir Nicolas Walder pour convaincre vos amis, vos voisins ou votre famille.
Environnement
Walder porte une écologie crédible et concrète. À Carouge, il a fait de la commune la première ville « zéro déchet » de Suisse, travaillé au lancement de grand projet comme le parc Grosselin dans le futur quartier du PAV, et misé sur l’arborisation de la commune et la création d’escapes publics végétalisés. Au Parlement fédéral, il poursuit cet engagement avec des interventions fortes : il a entre autres interpellé le Conseil fédéral sur la nécessité pour la Suisse de s’engager à l’ONU pour réduire la production et l’utilisation du plastique. Il a également questionné les ambitions de l’AELE dans le cadre de l’accord de libre-échange avec l’Inde, dénonçant le manque d’exigence en matière de développement durable.
Face à lui, Lionel Dugerdil, dont le bilan parle de lui-même : des aménagements illégaux en zone agricole, une pollution de cours d’eau, et une conception de l’écologie qui se résume à fermer les frontières.
Mobilité
Nicolas Walder veut des TPG renforcés, des réseaux cyclables continus et une véritable politique de mobilité en faveur des piéton·ne·s. A Carouge, il avait déjà œuvré pour la mise en place des premiers tronçons de la Voie Verte reliant Carouge à Genève et aux communes voisines. Il a travaillé pour l’apaisement du trafic dans plusieurs rues du centre-ville.
L’UDC a fait tomber l’augmentation de 30 % de l’offre TPG : moins d’alternatives, plus de bouchons. Sans surprise, comme toute la droite, elle se plaint ensuite des embouteillages pour « les braves gens qui travaillent », pour ceux qui « doivent livrer » en désignant les zones 30, les pistes cyclables ou la suppression de quelques places de stationnement comme responsables. Comme si l’augmentation du trafic et des bouchons ne venait pas, tout simplement… de l’augmentation du nombre de voitures!
Logement
Nicolas Walder défend une urbanisation équilibrée : des quartiers verts, frais, bien desservis, avec des loyers abordables. Concrètement, il s’agit de construire davantage et mieux, en partenariat avec les communes et les acteurs régionaux ; de faire baisser les loyers, notamment pour les familles et les jeunes, en augmentant la part de logements coopératifs et d’utilité publique ; de lutter contre les abus et les expulsions illégales ; et de remettre sur le marché les quelque 800 logements détournés par des plateformes comme Airbnb. Il s’était déjà engagé dans ce sens à l’exécutif de Carouge en transformant par exemple un ancien site industriel en logements et commerces de proximité. Il a également contribué à la planification du PAV mettant en avant sa vision de la ville du quart d’heure, mêlant alors logements, emplois et espaces verts.
À l’inverse, le projet de l’UDC consacre une ville à deux vitesses : préserver les zones villas tout en érigeant des tours ailleurs. Résultat : la verdure pour quelques-uns, la chaleur pour les autres. Nicolas propose l’exact opposé : des quartiers mixtes, rafraîchis et accessibles. Se loger dignement est un droit, pas un privilège.
Économie
Nicolas Walder soutient la Genève internationale, la voie européenne et la coopération transfrontalière, essentielles à notre économie et au rayonnement du canton. Il s’engage à renforcer les universités, les hautes écoles et les instituts de recherche, à élargir l’accès à la formation initiale et continue, et à préparer les compétences nécessaires aux emplois de demain. Il veut investir dans les secteurs d’avenir : les soins, la transition écologique et un numérique durable et souverain pour une Genève innovante et solidaire.
En face, l’UDC multiplie les positions antifrontalières, à l’image du projet de loi 13269-A, intitulé « Oui à l’emploi : moratoire à l’embauche de frontaliers à l’État et dans les collectivités publiques ».
Santé
Se soigner ne doit jamais dépendre du revenu. Nicolas Walder soutient le projet d’une caisse publique genevoise d’assurance-maladie, des primes en fonction du revenu souhaite que Genève pousse la Confédération à créer une caisse maladie unique. Il soutient également l’initiative remboursant 300 francs de soins dentaires et milite pour un vrai virage vers la prévention et la promotion de la santé, tant physique que mentale. Il défend une alimentation saine et locale, le soutien à nos paysan·ne·s, la création urgente de places en EMS, ainsi que le renforcement de l’aide à domicile et de l’accompagnement social des seniors. Une politique de santé publique forte, proche des gens, centrée sur la dignité.
À l’inverse, l’UDC de Lionel Dugerdil n’apporte aucune réponse crédible à la hausse des primes, si ce n’est baisser les prestations, et refuse de renforcer le rôle public dans la santé. Elle préfère les diversions identitaires aux solutions concrètes pour baisser la facture, améliorer l’accès aux soins et protéger nos aîné·e·s.