Election de la Présidence de l’ACG : Une rupture historique et dommageable
Les Vert.e.s prennent acte avec consternation de la non-élection du vice-Président de l’ACG, Laurent Jimaja, à la présidence de l’Association des Communes Genevoise. En effet, une telle décision marque une rupture historique et un changement de culture politique au sein de l’ACG, dans laquelle la confiance, la parole donnée et les engagements pris ne semblent plus respectés. En effet, un consensus avait été trouvé en début de législature pour faire entrer pour la première fois Les Vert.e.s dans le tournus de la Présidence.
C’est donc un véritable camouflet qui est infligé aux Verts et le début d’un période d’instabilité au sein de l’ACG. En désignant sa Présidence de la sorte, c’est tout son fonctionnement qui est ébranlé. En effet, l’élection par consensus était la garantie de la représentativité de celle-ci. Quelle légitimité aujourd’hui pour une présidence représentant moins d’un tiers de la population des communes ? Ceci peut être perçu comme un déni pour la représentation des Genevoise et Genevois vivant en milieu urbain.
Les Vert.e.s regrettent également l’attitude des élu.e.s du Centre et du PLR, qui, sous prétexte de permettre aux « sans-parti » d’accéder à la Présidence, s’offrent une troisième présidence de droite de suite. Aujourd’hui, ils ont mis fin à un système qui fonctionnait. Il est donc de leur responsabilité de proposer un nouveau mode de fonctionnement assurant une représentativité, garante de la crédibilité de l’institution.
Dans cette attente et face aux enjeux majeurs des futurs transferts de charge du canton vers les communes et de l’urbanisation de notre canton l’affaiblissement de l’unité de l’ACG est une mauvaise nouvelle pour l’ensemble des communes. Les Vert.e.s s’engagent donc à faire valoir les intérêts des communes où ils siègent par tous les moyens démocratiques possibles.