Quel bilan tires-tu de tes 4 années au Conseil d’Etat ?

Les leviers gouvernementaux m’ont clairement permis de contribuer à la concrétisation d’une société durable. Par exemple, les écoquartiers sont devenus la norme, le nombre de logements en coopérative prévus a été multiplié par dix, l’emprise de l’urbanisation sur la zone agricole a été réduite, le Conseil d’Etat a pris position contre l’extension de la courbe de bruit de l’aéroport, comme le prévue par la Confédération et les SIG fournissent depuis 2017 du courant 100% d’origine renouvelable.

Comment arrives-tu à tenir une ligne Verte dans un Conseil d’Etat en grande majorité à droite ?

J’ai la chance de diriger des politiques publiques (aménagement, logement et énergie) dont la vision verte coïncide largement avec la vision gouvernementale : il faut aujourd’hui construire la ville vers l’intérieur, favoriser la qualité urbaine, créer des logements pour toutes les catégories de la population et parvenir à une société à 2000W. Ces perspectives – qui étaient qualifiées il y a quelques années encore comme une utopie –  figurent noir sur blanc dans les projets du Conseil d’Etat. Mon apport est de développer et concrétiser cette vision dans les faits.

Quels sont tes thèmes de prédilection et que tu aimerais porter lors de cette campagne ?

Il faut convaincre la population que les politiques d’ouverture valent la peine d’être maintenues, car les murs entre les peuples n’ont jamais amené à la paix et la sérénité. Pour cela, nous devons montrer que nous maîtrisons notre développement, tant économique que territorial. La qualité de vie en milieu urbain, l’absolue nécessité de garantir la mixité sociale, une politique du vivre ensemble (à l’échelle des quartiers), une mobilité apaisée, sont autant d’enjeux verts que nous devons promouvoir. Nous sommes les plus crédibles pour le faire.