Mais vous vous demandez sûrement: est-ce pour moi ? 

Tou-te-s les membres des Vert-e-s titulaires de droits politiques à Genève peuvent être candidat-e-s et ce, quels que soient leurs parcours de vie. Nul besoin d’être un-e expert-e, il suffit simplement de disposer d’une grande motivation pour défendre les idées vertes. Tout le monde est légitime !

Retrouvez plus bas les témoignages de nos élu-e-s actuel-les qui répondent aux questions les plus importantes!

Caroline Monod

Conseillère municipale à Lancy

Valentin Dujoux

Conseiller municipal en Ville de Genève

Maria-Eugenia Riccio

Conseillère municipale à Vandoeuvres 

Gil Pinto-Pereira

Conseiller municipal à Versoix

« C’est une bonne situation ça, conseiller municipal ? »

Est-ce une activité chronophage de siéger dans un Conseil municipal ?

Valentin : « Il y a en moyenne 2 soirées occupées par semaine (commissions ou plénières). Donc oui, le CM est une activité qui prend du temps, mais on apprend énormément ! Et pas de panique, il y a aussi un système de suppléant-e-s qui permet de souffler un peu. »

Caroline : « Cela dépend de plusieurs facteurs : notamment le choix des commissions dans lesquelles on siège. Certaines se réunissent plus régulièrement que d’autres et demandent plus de travail. D’expérience, il faut compter de 8 à 20 heures par mois, la plupart du temps en fin de journée. »

Gil : « Comme toute activité, la charge de travail est proportionnelle à l’engagement fourni. Ce n’est pas tant le fait de siéger qui est chronophage, mais le travail de préparation que l’on y consacre; que ce soit en commission, en caucus et en dehors. »

Eugenia : « Ma participation aux différentes séances me prend en moyenne 7 heures par mois. De plus, le temps de préparation pour chaque séance dépend des thématiques à traiter et de ma volonté ou mon besoin d’approfondir ma connaissance à leur sujet. »

« Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités »

Quel est l’impact concret qu’a un-e conseiller-ère municipal-e?

Valentin : « En Ville de Genève, les possibilités sont nombreuses. En plus de l’étude de textes et pétitions, nous sommes en lien avec le parti, les associations et des personnes (voisins, etc.). Nous pouvons aussi poser des questions orales ou écrites, afin de peser sur les décisions qui sont prises. »

Caroline : « On peut amener des avancées dans des documents-clés de notre commune, comme j’ai pu le faire dans le plan directeur communal. On peut aussi proposer des textes pour faire bouger les lignes et inciter l’exécutif à travailler sur des sujets qui nous tiennent à cœur.

Gil : « Comme le colibri, qui, seul se dirige vers l’incendie une goutte d’eau au bec alors que tous les autres animaux fuient, l’impact individuel est souvent illusoire…jusqu’à ce que, le travail de fond faisant, il parvient à faire bouger des lignes. »

Eugenia : « En approuvant ou amendant le budget annuel ou des projets particuliers, le CM peut amener des changements importants. A travers des motions et de la participation aux débats dans les différentes séances nous pouvons être une force de proposition. »

« C’est pas faux. »

En tant que candidat-e ou élu-e, peut-on parfois avoir un avis différent de son groupe ou sa section?

Valentin : « L’essentiel réside dans l’unité et la cohérence des messages que nous portons. En tant que candidat-e, les nuances existent mais doivent être expliquées et limitées car nous défendons un programme validé en Assemblée générale. Une fois élu-e, les avis différents existent aussi. Ils sont discutés avec les autres élu-e-s Vert-e-s et les décisions sont prises à la majorité. »

Caroline : « A Lancy, les candidats conçoivent ensemble un programme qu’ils défendent durant la campagne. En tant qu’élu-es, tous les sujets sont discutés au préalable, chacun-e peut exprimer son avis. En général un consensus est trouvé dans lequel chacun-e se sent à l’aise et sinon, il reste la liberté de vote. »

Gil : « C’est selon moi, la force et la richesse même de notre parti. Tolérance, respect et ouverture d’esprit. Ce qui importe est de bien se concerter, lors des caucus, afin de faire prévaloir, lorsque cela est nécessaire l’intérêt général sur l’individuel. »

Eugenia : « Oui. Nous partageons des valeurs mais nous avons aussi des sensibilités différentes. Nous devons favoriser ce qui est le plus bénéfique pour la commune (et ses particularités) tout en gardant une vision globale et une cohérence avec notre groupe. »

« Je vous fais un doggy bag de homard ? »

Est-ce une activité rémunérée ?

Valentin : « Oui, la participation aux commissions, aux séances plénières, aux séances de préparation, mais aussi les rapports de commissions donnent droit à des jetons de présence. Leur montant est indiqué dans le PRD-259. Cependant, ce n’est pas un salaire, nous reversons 1/3 de l’argent reçu à la section et si on ne participe pas, on ne touche rien.« 

Caroline : « Non, pas à proprement parler. Des jetons de présence sont versés pour les commissions et les séances plénières auxquelles nous participons. Nous touchons également quelque chose lorsque nous rédigeons les rapports de commissions.« 

Gil : « Oui, 1/3 du montant des jetons de présence est versé au parti, les 2/3 restants reviennent à l’élu-e. Le montant de la rémunération dépend aussi de la valeur des jetons et du nombre de commissions auxquelles l’élu-e siège et d’autres dédommagements.« 

Eugenia : « Cela dépend de chaque commune. Dans la mienne, des jetons de présence sont versés aux conseiller-ère-s qui participent aux séances des commissions, du Bureau et du Conseil municipal, selon leur fonction.« 

« Yes we can ! »

Comment faire une bonne campagne ?

Valentin : « En ayant du plaisir à porter les valeurs vertes et nos projets, avec les élu-e-s sortant-e-s, la section et les partenaires. Une campagne est un moment très riche et à titre personnel, j’y prends beaucoup de plaisir. Une bonne campagne repose donc sur l’engagement, nous devons toutes et tous mobiliser nos réseaux (ami-es, familles, réseaux sociaux) et être à l’écoute lors d’évènements ou de stands. Rejoins-nous, ça en vaut vraiment la peine!« 

Caroline : « Il faut à mon avis quatre ingrédients principaux : De la disponibilité, de la conviction, de l’engagement et finalement du plaisir ! C’est aussi très enrichissant car on vit plein de moments d’échanges avec les personnes que nous allons représenter.« 

Gil : « Une campagne est un sprint avant une course d’endurance. Il faut que les messages et les causes abordés soient ensuite défendus et menés au cours de la législature. Elle doit donc nous ressembler, véhiculer nos valeurs, nos convictions : être sincère.« 

Eugenia : « En campagne ou une fois élu-e, il faut être fair-play et cohérent-e avec soi-même, défendre les causes qui nous tiennent à cœur et rester à l’écoute des communier-ère-s. Peu importe le résultat, participer peut aider celles et ceux qui partagent nos valeurs à réussir.« 

Et maintenant ? 

Si vous avez des questions ou êtes intéressé-e à présenter votre candidature, n’hésitez pas à contacter le secrétariat des Vert-e-s genevois-es à l’adresse suivante: info@verts-ge.ch ou par téléphone au: 022 800 38 48