Par Didier Bonny, coprésident des Vert.e.s Ville de Genève et candidat au Conseil National. Texte paru dans son blog de la TdG le 17.10.19

Dans deux jours, les jeux seront faits et la campagne 2019 pour les élections au Conseil national aura vécu. Campagne à laquelle j’ai eu la grande chance de participer grâce à la confiance que l’assemblée générale des Verts m’a témoignée en me portant sur la liste. Elle restera, quel que soit le résultat dimanche soir, une formidable expérience.

Je ne vais pas le cacher, je ne crois pas avoir été aussi fatigué de toute ma vie. Mon corps me fait mal partout. Et je n’ai plus vingt ans. Faire campagne, en tout cas comme j’ai essayé de le faire, c’est un exercice physique d’une incroyable intensité. Et ce d’autant plus quand tous les déplacements, à une exception près, se font à vélo (et pas électrique) dans une bonne partie du canton.

Remplir les innombrables questionnaires, écrire des textes sur mon blog pour défendre mes idées, être présent sur les réseaux sociaux, répondre aux sollicitations diverses et variées et faire campagne sur le terrain soir après soir, après le travail, et week-end après week-end demandent une formidable énergie.

Si je n’en ai pratiquement jamais manqué tout au long de ces mois de campagne, c’est parce que je me suis « nourri » de celle de toutes les personnes que j’ai rencontrées, de tous les soutiens que j’ai reçus sous d’innombrables formes, à commencer par celui de mon parti. Les images se bousculent dans ma tête en pensant à tous les échanges autour des thèmes « verts » que j’ai eus grâce à cette campagne.

Faire, notamment, la connaissance d’un voisin grâce à la carte postale « électorale » mise dans sa boîte, d’un vigneron suite à un courrier de lecteur, de collègues que j’ai presque harcelés pour qu’ils n’oublient pas de voter, de membres des Verts, de ses colistiers et colistières jeunes et moins jeunes, de militant.e.s de diverses associations et partis, d’opposant.e.s aux idées vertes, de candidat.e.s d’autres partis a été rendu possible grâce à cette campagne.

Quant aux soutiens qui m’ont été apportés par les associations dans lesquelles je milite depuis longtemps et par mon entourage proche et lointain, il a été tout simplement formidable. Et j’en suis très touché. A tel point d’ailleurs que je me mets tout seul une certaine pression en espérant que le score que je ferai dimanche ne les décevra pas…

Si je devais résumer cette campagne par une seule phrase, ce serait celle d’une amie qui m’a dit un jour : « Didier, tu as l’air de prendre tellement de plaisir à faire cette campagne. » Rien à ajouter, sauf que je compte bien en avoir encore au cours de prochaines heures, car la campagne n’est pas tout à fait finie !