Candidate au Grand Conseil

En bref

Habite à Genève, 53 ans. Historienne, 25 ans d’expérience dans la recherche et l’enseignement à l’Université. Investie dans les crèches, la culture, le féminisme. Je m’engage à lutter contre les discriminations, à promouvoir la sobriété émancipatrice. Écoféministe, je défends la responsabilité, l’attention et les relations bienveillantes.

Depuis plus de 300 ans, l’Homme a réalisé des changements technologiques et humains en favorisant des valeurs qui ne correspondent plus à notre temps : la concurrence, l’accaparement des ressources et des richesses, l’utilisation de la nature et des individus, la séparation entre raison et émotions. J’ai grandi à une époque où les rapports sociaux étaient adossés à des discriminations parfois discrètes ou rendues invisibles car ignorées ou niées. J’ai grandi à une époque où les attitudes de consommations faites de prélèvements, d’insouciance et d’inattention étaient partagées et rarement remises en question.

Au fil de ma vie, mon rapport à l’environnement a changé, celui-ci s’impose aujourd’hui comme une évidence, par conviction, par responsabilité, par choix. La terre est fragile. Si la vulnérabilité que vit tout individu impose l’humilité, elle nous invite surtout à nous engager dans une sobriété libératrice et à transformer à la fois nos modes de vie et nos rapports au monde et aux gens. Je suis convaincue que l’écologie est une force créatrice de liens et d’innovations. En tant qu’écoféministe, je m’engage à prendre soin de notre environnement. Je m’engage à prendre soin des personnes. Je m’engage à prendre soin de notre région en soutenant l’économie locale, durable et solidaire.

Interview

  • Ton meilleur souvenir à Genève ?

Mon plus lointain souvenir, le meilleur sans doute : j’avais 4 ans, j’ai sauté du plongeoir à la piscine d’Onex.

  • Quel sera le défi de la prochaine législature ?

Les politiques devraient répondre de leurs actes et accepter d’être soumis à un principe de responsabilité.

  • Le sujet/axe du programme sur lequel tu souhaites t’investir au Grand Conseil

Je souhaite m’investir pour que l’écologie soit sociale, accessible à toute personne et non discriminante.

  • Tu rencontres un génie et tu as un vœu, que lui demandes-tu ?

Que les enfants dessinent sur le pont du Mont-Blanc.