Il y a six mois, les Verts déposaient leur initiative « De l’air, moins de bruit. Préservons notre santé face à la pollution » munies de près de 6’500 signatures. Aujourd’hui, dans son point presse, le Conseil d’Etat appelle le Grand Conseil à soutenir le texte dans sa quasi-totalité.  Les Verts se réjouissent de cette nouvelle et du tournant que marque le Conseil d’Etat.

L’accueil favorable de cette initiative par la population d’abord, lors de la récolte de signatures, puis par le Conseil d’Etat aujourd’hui révèle dès lors une préoccupation partagée sur les problèmes liés à la pollution et dépasse les clivages politiques. C’est aussi l’assurance, et les Verts y veilleront, que des mesures concrètes de lutte contre la pollution de l’air et sonore seront engagées durablement. Air saturé, bruits routiers ou aéroportuaire ne pourront plus être ignorés.

En effet, les faits ne mentent pas, chaque année, plus de 3’000 personnes meurent en Suisse des causes de la pollution de l’air et les nuisances sonores détériorent toujours plus notre qualité de vie. En parallèle, les coûts de la santé explosent et notre environnement se dégrade fortement.

Pour rappel, cette initiative exige de l’Etat des actions concrètes de lutte contre la pollution de l’air et le bruit afin de favoriser la santé publique et améliorer la qualité de l’environnement. Elle demande à l’Etat  de : D

E :

Réduire durablement la pollution à travers des actions concrètes et efficaces

L’Etat devra diminuer la pollution, en fixant un calendrier progressif de réduction des nuisances, afin d’assurer en tous points du canton le respect du seuil des tolérances fédérales d’ici au plus tard 2030.  Il devra mettre en place des actions concrètes et efficaces telles que la limitation de la circulation motorisée, l’installation de systèmes de chauffage plus efficients, l’assainissement des bâtiments et la réduction des émissions des chantiers, de l’industrie et de l’aéroport.

Réagir rapidement aux pics de pollution pour protéger sans attendre la santé de la population

A Genève, les seuils d’alerte sont régulièrement dépassés, jusqu’à 50%, comme l’indique l’extrait des données de pollution à particules fines des mois de janvier et février 2017. Des mesures urgentes sont exigées par l’initiative telles que la gratuité des transports publics et le renforcement ponctuel de l’offre ou la limitation des véhicules les plus polluants.

Informer la population en tous points du canton des risques liés à la pollution

L’Etat devra communiquer de manière périodique et actualisée les données collectées sur la pollution sur l’ensemble du canton. Il devra informer la population concernée de la pollution constatée près de son lieu de travail, de formation, de loisirs et encore d’habitation. Les Genevoises et Genevois ainsi informés pourront dès lors agir en conséquence, en intervenant auprès de l’Etat pour lui demander de respecter le droit constitutionnel de disposer d’un environnement sain.

Contacts 

Nicolas Walder, Président des Verts genevoises, 079 550 05 13

Frédérique Perler, Vice-présidente des Verts genevois et députée, 076 693 58 76