Par Nicolas Walder, Président des Verts genevois

Loin des accusations de voyeurisme que lui prêtent ses détracteurs.rices, la transparence en politique est bien plutôt un outil au service de la démocratie et de l’éthique. Car outre d’offrir aux citoyen.e.s les informations lui permettant de faire des choix éclairés, elle participe aussi à inciter les partis politiques et leurs élu.e.s à des pratiques plus éthiques.

A Genève, ce sujet est aujourd’hui pleinement d’actualité avec des révélations sur les dérives d’élu.e.s qui se suivent à un rythme effréné : Voyages obscurs, cadeaux somptueux, liens douteux, dépenses privées aux frais du contribuable… Et si ces affaires sont d’une gravité inégale, elles ont toutes pour dénominateur commun cette culture du secret et de l’opacité qui entoure, en Suisse, notre système politique et son financement.

C’est pourquoi nous ne pouvons que saluer le courage et la pugnacité des journalistes d’enquête ainsi l’indépendance de la Cour des comptes et du Ministère public. Ensemble ils auront permis de mettre en lumière plusieurs de ces dérives et de nous rappeler qu’il est urgent de mettre fin à cette opacité.

A Berne comme à Genève, qu’il s’agisse des activités des élu.e.s dans les exécutifs, de la rémunération des parlementaires ou du financement des partis et votations, l’heure est venue de restaurer le lien de confiance avec la population en instaurant plus de transparence.

Les Verts continueront de porter ce combat synonyme de bonne gouvernance mais aussi et surtout de plus d’éthique et de démocratie.